Réhabilitation de l’aéroport de Bobo-Dioulasso : « Cette fois sera la bonne », rassure le ministre, Roland Somda

Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, a rassuré que l’Etat prendra des dispositions pour que la promesse de réhabilitation de l’aéroport de Bobo-Dioulasso soit tenue.

Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, a visité l’aéroport international de Bobo-Dioulasso et échangé avec ses premiers responsables, le mercredi 25 janvier 2023. Le ministre a rassuré les usagers que la promesse du projet de réhabilitation de l’aéroport de Bobo-Dioulasso, plusieurs fois annoncée mais jamais réalisée, sera cette fois effective.

L’aéroport international de Bobo-Dioulasso sera bientôt mis aux normes. Les travaux de réhabilitation de l’infrastructure maintes fois annoncés, seront cette fois-ci effectifs. C’est l’assurance que le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, a donnée aux opérateurs économiques à l’issue de la visite effectuée, le mercredi 25 janvier 2023, au niveau dudit aéroport.

Et pour rassurer davantage les usagers sur la réhabilitation de l’aéroport et la capitale économique du Burkina Faso, le ministre Somda était accompagné du directeur général de l’Agence pour la sécurité et la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Mohamed Moussa. Cette agence qui gère une vingtaine d’aéroports en Afrique est même déjà en train de jouer sa partition dans la réhabilitation de l‘aéroport en installant une centrale électrique et des balisages lumineux, à en croire Mohamed Moussa.

L’ASECNA a aussi en projet, la construction d’une nouvelle caserne des pompiers répondant aux normes et le renforcement de l’effectif du personnel technique. L’Etat burkinabè, pour sa part, va entreprendre des travaux qui permettront aux avions d’atterrir en toute sécurité à Bobo-Dioulasso si on se fie aux explications des techniciens. Ces projets de réfection porteront entre autres sur le renforcement du fret aérien, le renforcement des mesures de sureté ou le réaménagement de l’aérogare dans la perspective d’accroissement du trafic aérien passager ou l’exploitation des potentialités extra-aéronautiques.

Des vols quotidiens à partir de février 2023

Le ministre, Roland Somda, a visité tous les compartiments de l’aéroport de Bobo-Dioulasso.

En attendant la réalisation effective de ces projets, la compagnie Air Burkina, selon les responsables de l’aéroport, a annoncé des vols quotidiens entre Bobo-Dioulasso et Ouagadougou, à partir du 1er février 2023. D’autres compagnies ont également annoncé l’exploitation de la ligne Bobo-Ouagadougou et celle de Bobo-Dioulasso-Bouaké à partir de mars 2023. Les opérateurs économiques qui étaient de la visite ont souhaité que les travaux annoncés puissent réellement voir le jour afin que Bobo-Dioulasso ait un aéroport digne de ce nom.

Leur porte-parole, Mahamadou Barry, a promis d’accompagner les autorités dans la réalisation des différents projets de réhabilitation de l’aéroport. Ils sont disposés à faire « tourner » l’aéroport une fois réhabilitée et mis aux normes en faisant transiter leurs marchandises à travers ce canal afin que l’aéroport puisse vivre pour les générations à venir. Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, a dit avoir initié cette sortie pour constater la réalité afin de mieux réajuster le projet en vue de faire de l’aéroport de Bobo-Dioulasso, un aéroport stratégique majeur dont le développement profitera à l’ensemble de la sous-région.

« Cette fois c’est la bonne », a lancé Roland Somda aux opérateurs économiques qui attendent depuis belle lurette la mise en norme de l’aéroport de la cité de Sya. Situé à une heure de vol des capitales des pays de la sous-région, l’aéroport de Bobo-Dioulasso a été construit en 1940 dans le but d’améliorer l’économie à travers les activités industrielles. Il a une piste de 3 300m et s’étend sur 960 ha dont seulement 173 ha sont exploités. L’aéroport fait notamment face aujourd’hui à une vétusté de ses installations, à une sous-exploitation et à une faible attractivité.

Adaman DRABO

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