
A l’occasion de la célébration de leur saint patron, Saint-Michel, les troupes aéroportées ont organisé, les 17 et 18 décembre 2025 à Bobo-Dioulasso, un triathlon militaire afin de renforcer l’esprit de corps et l’aptitude opérationnelle des hommes.
Le coup d’envoi des activités du triathlon rentrant dans le cadre de la célébration de la Saint-Michel a été donné, le mercredi 17 décembre 2025 avec une épreuve de course d’orientation.
Répartis en groupe de cinq, les compétiteurs devraient localiser cinq balises spécifiques en un temps record. Au-delà de la performance chronométrée, cette étape vise à évaluer la maîtrise des outils de navigation (les cartes topographiques, les boussoles et les applications) ainsi que la capacité des soldats à déceler et éviter les pièges du terrain. « Cette discipline est le socle de la formation militaire. Elle ne cherche pas à désigner un individu performant, mais à mesurer la solidité du groupe. Il s’agit de tirer ceux qui sont à la traîne pour que, ensemble, on puisse continuer les missions assignées », a précisé le commandant adjoint du groupement commandos parachutistes, le chef de bataillon, Sami David Palm.
Le lendemain, dès 6 heures du matin, les commandos, avec une charge au dos de 11 kilogrammes et une arme (AK47) en main, ont affronté une course de 8 kilomètres pour rejoindre le champ de tir pour une séance de tir de précision testant la lucidité des personnels après un épuisement physique intense. Le sergent, Moussa Fayama dont l’équipe est sortie victorieuse de cette manche a souligné l’importance de la synergie collective. « C’est une discipline qui demande un travail d’équipe, la cohésion au sein d’un groupe de combat », a-t-il indiqué.
Pour le capitaine Wendlamita Magloire Zoma, commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide, ce triathlon dépasse le simple cadre commémoratif. Il s’inscrit dans la préparation opérationnelle des troupes engagées sur le terrain. L’objectif étant de maintenir un niveau d’excellence et un rendement optimal pour contribuer efficacement à la libération du territoire national. Motivés et solidaires, les parachutistes ont prouvé, durant ces deux jours d’endurance, qu’ils restent des piliers prêts à servir avec une efficacité redoutable.
Kamélé FAYAMA





