Conseil supérieur de la communication

Le collège des conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC) avec à sa tête le président de l’institution, Mathias Tankoano, ont présenté leurs vœux de nouvel an au personnel et au monde de la communication, le vendredi 7 février 2020 à Ouagadougou.

L’année 2019 a globalement été positive pour le Conseil supérieur de la communication (CSC). En effet, elle a consacré la réalisation de nombreuses activités dont la signature d’une convention avec la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du Maroc pour l’acquisition d’un système performant de monitoring des médias dénommé : « HACA Média Solution » (HMS). C’est le bilan global dressé par le président de l’institution, Mathias Tankoano, au cours de la cérémonie de présentation de vœux du collège des conseillers au personnel et au monde de la communication dans la soirée du vendredi 7 février 2020 à Ouagadougou. Aux dires de M. Tankoano, cette performance de l’institution est à mettre à l’actif du dévouement et du dynamisme du collège des conseillers et des membres de l’administration. Il a, à cet effet, exprimé à leur endroit toute sa gratitude et sa reconnaissance pour leur soutien et leur esprit de solidarité et de fraternité. Il les a encouragés à maintenir et à consolider cet esprit afin de relever les défis qui se présentent à l’institution en cette nouvelle année. Le plus grand défi, selon M. Tankoano reste l’organisation de la couverture médiatique des élections couplées. Tout en promettant que son institution mettra tout en œuvre pour relever le défi, il a toutefois reconnu que cela ne sera possible sans le concours de ses partenaires notamment les médias. « Le rôle que doit jouer la communication est indéniable pour la réussite des scrutins et pour la préservation de la paix sociale », a-t-il déclaré avant d’exhorter les médias à assurer avec professionnalisme leurs missions d’information et de sensibilisation. « L’actualité nationale déjà foisonnante, nous invite à une plus grande vigilance dans le traitement de l’information en cette année électorale, dans un contexte de défis sécuritaires. Les hommes et femmes de médias doivent relayer toutes les opinions dans leur diversité avec beaucoup de professionnalisme et de responsabilité de sorte à informer sainement les populations et à être des vecteurs de paix et de cohésion sociale », s’est-il exprimé. En plus des médias, le premier responsable du CSC a demandé l’accompagnement des organisations professionnelles des médias et des publicitaires associés qui constituent également des partenaires importants de l’institution. « Je demeure convaincu que c’est ensemble, dans la complémentarité de nos actions que nous améliorerons la condition du journaliste burkinabè et la viabilité de nos entreprises de communication », a-t-il laissé entendre. Son appel a été entendu puisque le représentant des organisations professionnelles des médias, Charlemagne Abissi et celui de publicitaires associés, Salif Sanfo ont tous deux rassuré le premier responsable du CSC du soutien de leurs structures pour l’atteinte des objectifs de l’institution. M. Abissi a tout de même profité de cette occasion pour plaider pour un accompagnement plus accru des entreprises de presse « dans un contexte où la Télévision numérique de terre bien qu’étant une opportunité risque d’étouffer les télévisions avec les nouvelles taxes qui pèsent sur leurs épaules ». M. Sanfo quant à lui, a, au nom de publicitaires associés, souhaité que des mesures soient prises cette année pour définitivement barrer la route aux agences de communication fantômes. Mathias Tankoano les a rassurés que des mesures ont été prises en 2019 et seront poursuivies cette année en vue de créer un environnement plus viable pour les entreprises de presse et de communication. Il s’agit notamment du plaidoyer pour l’allègement de la fiscalité applicable aux entreprises de presse et la mise en œuvre de la règlementation de l’activité des publicitaires afin d’assainir le secteur.

Nadège YAMEOGO

Laisser un commentaire

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.