Développement socio-économique : environ 264 milliards F CFA pour le Burkina

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré et la représentante- résidente du groupe de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam, ont signé le mercredi 14 juillet 2021, à Ouagadougou, quatre accords de financement, d’un montant global d’environ 264 milliards F CFA, au profit de plusieurs secteurs.

Le groupe de la Banque mondiale a encore traduit en acte son engagement à accompagner le Burkina Faso à relever ses défis de développement socioéconomique. Sa représentante- résidente au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam et le ministre de l’Economie,
des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, ont signé quatre conventions de financements, d’un montant global de 478.7 millions de dollars, soit environ 264 milliards F CFA, au profit des secteurs de l’énergie, des mines, des PMES, l’inclusion financière et du projet de communautaire de relance et de stabilisation au Sahel, le mercredi 14 juillet 2021, à Ouagadougou.

Le premier accord porte sur le Projet communautaire de relèvement et de stabilisation de la zone des trois frontières du Sahel (PCRSS). Il s’agit d’un projet régional qui concerne le Burkina Faso, le Mali et le Niger. D’un montant total de 352,50 millions de dollars, la part du Burkina Faso est de 150 millions de dollars, soit environ 83 milliards F CFA, représentant environ 43% du coût global. « Le projet proposé répond au besoin d’adopter des approches ascendantes et régionales pour répondre simultanément aux besoins d’urgence et ceux liés au changement climatique, aux pressions accrues dues aux déplacements forcés, à la concurrence pour les ressources en terres et en eau et aux lacunes de surveillance des données régionales », a indiqué Maïmouna Mbow Fam.

De l’électricité dans 300 localités

Le deuxième accord, d’un montant de 168,75 millions de dollards, soit environ 92 milliards F CFA, servira à financer le projet Solaire à large échelle et d’électrification rurale (SOLEER). Il vise à accroître l’accès des populations aux services d’électricité dans 300
localités.

Il permettra en outre d’assurer la disponibilité de l’énergie solaire à travers l’appui à la construction de centrales solaires photovoltaïques d’une puissance cumulée de 325 MWc au Burkina Faso par la mobilisation des financements privés de près de 439 millions de dollars, soit environ 241 milliards F CFA, a fait savoir le ministre de l’Energie, des Mines, et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo.

La troisième convention de financement est relative au Projet de renforcement de la gestion foncière et des mines (PARGFM). D’un montant de 150 millions de dollars, soit environ 83 milliards FCFA, le projet est conçu pour faire face aux facteurs de conflits liés aux mines et au foncier ainsi qu’aux besoins de promotion et de gestion de ces deux secteurs. Il vise, selon Maïmouna Mbow Fam, à appuyer les efforts du Burkina Faso sur les questions de transparence et d’inclusion dans les mines et dans le foncier.

Un partenariat exemplaire

Le 4e accord est un financement additionnel du Projet d’appui à l’inclusion financière et d’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF- PME). Son montant est de 10 millions de dollars, soit environ 5 milliards F CFA et va permettre d’accompagner les entreprises burkinabè affectées par la crise sanitaire de la COVID-19 à travers le «guichet réponse aux crises». Le ministre en charge de l’économie, Lassané Kaboré, a exprimé la gratitude à la Banque mondiale pour cet important appui financier qui vient soutenir les efforts du gouvernement dans un contexte national aux multiples répercussions politique, social et économique.

« La signature de ces quatre accords de financement est un fait inédit dans l’histoire du partenariat entre le Burkina Faso et la Banque mondiale et traduit le dynamisme et l’exemplarité de la coopération entre les deux parties », a conclu la représentante-résidente du groupe de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Selon les principes de la Banque mondiale ses accords de financements sont constitués de 50% de dons et 50% de prêts concessionnels.

Mahamadi SEBOGO

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