Infrastructures sportives à Ouaga et au Centre-Sud

Les 15 et 16 juin 2020 au Palais des sports de Ouaga 2000, à Toécé, à Pô et à Manga, ont eu lieu des visites des réalisations du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs. Ce sont des administrateurs du ministère en charge des sports, du Fonds et des partenaires techniques et financiers qui ont visité des aires de jeu en pleine réalisation dans ces localités.

Le Palais des sports de Ouaga 2000 a été la première étape des visites d’infrastructures initiées par le Fonds national pour le promotion du sport et des loisirs, les 15 et 16 juin 2020. L’on a constaté, en dehors de la salle couverte, des réalisations en cours, des terrains d’entraînement de handball, de basketball et de volleyball. “ Bientôt, le Palais des sports va s’enrichir de trois terrains séparés ; handball, basketball et volleyball. Mais sur le terrain de handball, il y a la possibilité de tracer deux terrains de volleyball et un terrain de basketball comme ce qui a été fait à l’intérieur de la salle couverte. Nous nous réjouissons beaucoup d’avoir ces infrastructures qui s’ajoutent à la salle couverte qui répond aux normes, mais il fallait des terrains d’échauffement’’, a fait savoir Joachim Nikièma, directeur général du Palais des sports de Ouaga 2000. L’autre souhait de Joachim Nikièma est que non seulement ces terrains se réalisent, mais que viennent ensuite la piscine olympique et d’autres terrains pour renforcer l’offre en infrastructures. “ Le Palais des sports doit être, en mon entendement, un sanctuaire où se pratique le maximum de disciplines sportives’’, a-t-il ajouté. Après la capitale avec le Palais des sports de Ouaga 2000, cap sur la commune de Toécé. Dans cette localité, se dresse un terrain de football sur terre battue sans clôture. Une aire de jeu dont le coût est estimé à plus de 24 millions FCFA, mais pratiquement difficile à jouer avec des risques de blessures des acteurs. Et le souhait de Mathias Tiendrébéogo, premier adjoint au maire de la commune de Toécé, est la construction d’une clôture et d’un plateau omnisports ainsi que l’installation d’un système d’éclairage.

Belle pelouse à Pô…

Par contre, la pelouse du stade provincial de Pô, dans la province du Nahouri, présente un beau visage. “ C’est en collaboration avec le ministère des Sports et des Loisirs que le projet de réhabilitation du gazon synthétique a été mis en place depuis l’année passée’’, a mentionné Marc Adama Bayala de la société Inter-Infrax Burkina. Il a noté que la difficulté majeure a été de régler les problèmes des eaux sur une pelouse de plus ou moins 8 000 mètres carrés et d’empêcher de tout autour de cette surface les eaux pénètrent. “ On a pensé à concevoir avec le service technique du ministère et du Fonds, un système de draînage au même titre que ceux utilisés en Europe, aux Etats-Unis, en Chine selon les règles de la FIFA. Il y a le drainage souterrain et le drainage superficiel qui ont été aussi pris en compte ici’’, a lancé le technicien de la société Inter-Infrax Burkina. Le coût de réhabilitation du stade provincial de Pô s’élève à 418 873 839 F CFA. L’autre infrastructure de la même ville visitée par les administrateurs et les partenaires techniques est celle du lycée provincial de Pô. C’est un plateau omnisports avec des terrains de handball, de basketball et de volleyball. Une belle surface de jeu pour le bonheur des pensionnaires du lycée. Il ne reste que la clôture et l’éclairage, tels que souhaités par le proviseur du lycée.

…gazon défaillant à Manga

La dernière étape a été la visite de la réalisation du mur du stade régional de Manga. La clôture faite par l’entreprise Galaxie a coûté 131 951 931 F CFA. “ Le seul problème que nous remarquons aujourd’hui, c’est le portail. Il y a eu une pluie avec de grands vents qui ont arraché le portail. Actuellement, nous sommes en train de chercher les voies et moyens pour le remettre rapidement’’, a signalé Jean-Baptiste Kombem, directeur régional des Sports et des Loisirs de la région du Centre-Sud. Le point sombre du stade est la pelouse synthétique défaillante. “ Il y a des petites difficultés que nous remarquons, surtout au niveau de la pelouse. Elle n’a pas été posée dans les normes comme on le souhaitait parce qu’il y a des problèmes d’évacuation des eaux. Aussi, quand on regarde la nature de la pelouse, il y a un vrai problème. Actuellement, tout s’est transformé en pâte’’, a fait remarquer Jean-Baptiste Kombem. Pour lui, l’objectif principal est de revoir les réalisations qui avaient été faites sur la base des financements du Fonds. A l’issue de la tournée de visites, les premiers responsables ont assuré que la mission a atteint ses objectifs escomptés. “ Nous avons pu constater des réalisations avec ses avantages et ses inconvénients. Nous avons pu également échanger avec les bénéficiaires parce que cela faisait partie de la mission pour voir leur degré de satisfaction. Surtout les difficultés auxquelles ils sont confrontés par rapport à l’utilisation de l’ouvrage. Nous recommandons la mise en place des comités de gestion au niveau des différentes régions pour la gestion de ces infrastructures’’, a conclu Boubacar Gansonré, chargé de mission au ministère des Sports et des Loisirs, chef de mission.

Fernand KOUDA

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