
Le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques et celui de la Santé ont signé une convention de collaboration afin d’implémenter des outils IA au profit du système sanitaire, mercredi 29 octobre 2025, à Ouagadougou.
Le gouvernement burkinabè a fait le choix d’aller vers l’intégration de l’Intelligence artificielle (IA) dans tous les secteurs d’acti-vités. Cette vision s’est matérialisée, mercredi 29 octobre, à Ouagadougou, par la signature d’une convention de collaboration entre le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques et le département de la Santé. Selon la ministre chargée de la Transition digitale, Aminata Zerbo, cette convention est une étape qui va permettre de se pencher sur des problématiques réelles, concevoir et mettre en place des outils IA au profit du système de santé.
Elle a confié que c’est une technologie « très puissante » qui a déjà fait ses preuves à travers le monde dans plusieurs secteurs, notamment celui de la santé où de nombreuses données sont produites.
« Avec l’IA, nous arrivons à analyser ces données et à inférer de nouvelles connaissances qui permettent d’aider à la décision au niveau de la santé, faire des diagnostics plus précis et améliorer la surveillance de la situation sanitaire pour pouvoir anticiper sur d’éventuelles épidémies », a expliqué Mme Zerbo.
A l’écouter, c’est une urgence de profiter de ce potentiel pour améliorer les performances du système sanitaire burkinabè, pour qu’il soit efficace et proche de la population. « Nous avons les ingrédients qu’il faut pour mettre en place des outils qui vont venir renforcer notre système de santé, grâce à l’intelligence artificielle », a signifié la ministre chargée de la Transition digitale. Le ministre de la Santé, Robert Lucien Kargougou, a fait savoir que son département est honoré par la matérialisation de cette collaboration qui existait déjà. «
L’utilisation de l’IA dans le secteur de la santé, comporte beaucoup d’avantages. Nous pouvons l’utiliser pour des diagnostics plus précis dans le domaine de l’imagerie médicale ou le scanner. Il nécessite que nous puissions disposer en tout cas de données contextuelles », a relevé le ministre Kargougou. Il a également indiqué que cette technologie devrait permettre de prédire la survenue de certaines maladies épidémiques. Selon lui, avec l’appui du département en charge de la transition digitale, plusieurs
produits sont en train d’être dématérialisés. « Cela devrait nous permettre de ne pas s’appuyer sur les données qui nous viennent de l’extérieur », a-t-il dit. Il a annoncé la mise en place d’un centre national d’intelligence sanitaire.
Aly SAWADOGO





















