Ce n’est plus un secret.
La dynamique actuelle de gouvernance, menée sous la vision des autorités
burkinabè, ne finit pas de conquérir le cœur de nombreux citoyens. La grande mobilisation des scolaires, mercredi 10 décembre 2025, pour apporter leur adhésion dans la conduite des affaires du pays, en est une parfaite illustration. Dans l’ensemble des régions, des milliers d’élèves ont répondu à l’appel de la Ligue des élèves du Burkina Faso pour une marche-meeting nationale, en hommage au Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, aux acteurs du monde éducatif et aux Forces combattantes, engagées avec détermination, dans la reconquête du territoire. Cette démarche traduit une prise de parole générationnelle, un besoin d’exprimer une reconnaissance, mais aussi une adhésion à une
vision nationale portée par la Révolution progressiste populaire (RPP).
Loin d’être un mouvement spontané et isolé, l’initiative s’inscrit dans un contexte où l’école burkinabè est appelée à jouer un rôle central dans la refondation du pays. Ce soutien symbolique, exprimé par ceux qui représentent l’avenir, la crème de demain, n’est pas anodin. Il renforce, en effet, l’idée que la légitimité politique ne se construit pas uniquement dans les cercles institutionnels, mais aussi dans l’adhésion populaire, y compris chez les plus jeunes. Mais, l’un des messages les plus forts de cette mobilisation est la reconnaissance adressée aux acteurs du monde éducatif. Enseignants, encadreurs pédagogiques, personnels administratifs et d’appui ont été placés au cœur de l’hommage des élèves.
Cette reconnaissance est d’autant plus salutaire dans la mesure où dans ce contexte sécuritaire difficile, dans plusieurs localités à fort risque, des enseignants continuent, au péril de leur vie, de maintenir la flamme de l’éducation allumée. La continuité de l’offre éducative est le prix de leur résilience. Leur courage et leur bravoure forcent le respect. En acceptant de rester aux côtés des élèves, parfois dans des conditions extrêmes, ces acteurs de l’éducation sont le reflet d’une forme de résistance pacifique, convaincus que l’école demeure l’arme la plus sûre contre l’obscurantisme et la fragmentation sociale.
L’on peut voir également dans cette marche, un acte de solidarité envers les forces combattantes qui risquent quotidiennement leur vie pour la reconquête du territoire national, permettant la poursuite des activités éducatives.
En effet, il est évident que sans sécurité, il n’y a pas d’école ; sans école, pas de Nation consciente et souveraine. Ce parallèle exprimé à travers une mobilisation pacifique est la manifestation affichée d’une maturité politique qui déjoue bien des clichés sur la jeunesse, naguère vouée aux gémonies par certains. Autant dire que les scolaires qui ne se contentent plus de subir les débats, participent avec leurs convictions, ce qui traduit une prise de conscience dans le développement de leur pays. En définitive, la marche-meeting de la Ligue des élèves du Burkina Faso apparaît bien plus comme l’illustration d’une société résiliente, engagée, résolument tournée vers l’affirmation de sa souveraineté. Reste à travailler à ce que cette énergie, cette reconnaissance et cet engagement se transforment, durablement, en un levier efficace de construction nationale, vers cet horizon du bonheur tant souhaité. C’est de cela que le Burkina Faso a besoin pour son développement harmonieux, dans une démarche souveraine.
Kamélé FAYAMA






