Les quinze Etats membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies ont eu une séance de travail avec le gouvernement burkinabè, le dimanche 24 mars 2019 à Ouagadougou.
La situation sécuritaire dans la bande Sahélo-sahélienne et particulière au Burkina Faso préoccupe le Conseil de sécurité des Nations Unies. L’organe onusien a eu à cet effet une séance de travail avec l’exécutif burkinabè, hier dimanche 24 mars 2019 à Ouagadougou.
Constitués des ambassadeurs, des représentants permanents ou représentants permanents adjoints des 15 Etats membres, la rencontre, tenue à huis clos, a été élargie aux experts du Conseil de sécurité, aux représentants du G5 Sahel ainsi qu’à d’autres structures. Selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, d’autres rencontres auxquelles le Burkina a participé à Bamako, les 22 et 23 mars derniers, s’inscrivent dans le même cadre.
A l’issue de ces différentes rencontres, le ministre a indiqué qu’une dernière séance de travail se tiendra avec le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel. De son avis, cette série de rencontres a pour but de préparer une session spéciale du Conseil de sécurité prévue à New York le 28 mars prochain.
Abdoulaye BALBONE