L’association Koamba Béogo neeré a lancé officiellement la première édition de la journée intitulée : « Koamba- écolo ». Environ une centaine d’enfants a pris part à cette activité de reboisement, le samedi 7 septembre 2019 à Ouagadougou.
L’association Koamba Béogo néré s’inscrit dans la logique du gouvernement de mettre en terre des plants de diverses espèces au cours de l’année 2019. En effet, le samedi 7 septembre 2019 au lycée mixte de Gounghin à Ouagadougou les membres de ladite association ont lancé, la journée « Koamba – écolo » .
Cette première édition a été marquée par une activité de reboisement effectuée par des enfants et placée sous le thème : « Pour une éducation de l’enfant à la protection et à l’entretien de l’environnement, agissons ensemble ». Elle a été une occasion pour les techniciens de reboisement d’apprendre aux enfants venus de l’école primaire publique Wend Penga A de Boulmiougou, la nécessité de planter un arbre, comment le planter, l’entretenir et le protéger, a expliqué le président de l’association Koamba Béogo neeré Florent Toé.
Plus de 75 plants ont été mis en terre. Selon lui, il s’agissait pour l’association, en collaboration avec « Eco club » du lycée Mixte de Gounghin, de préparer les générations futurs à être éco citoyennes afin de leur donne l’envie de s’intéresser à la nature, à l’aimer.
L’idée selon Toé Florent est d’emmener aussi ces enfants à découvrir au moment opportun, le rapport vital d’interdépendance entre l’homme et la nature, donc le bien-fondé de l’écocitoyenneté. A l’en entendre, « notre génération a bénéficié des largesses de la nature. Nous avons pour devoir moral de la transmettre à nos enfants et préparer ceux-ci à en faire autant pour les générations à venir ».
Selon la présidente de la commission des affaires économiques et financières de la commune de Ouagadougou, marraine de la première édition de Koamba – écolo, Patricia Kabré, depuis des décennies le monde est à la recherche de solutions adéquats pour satisfaire de manière durable les besoins de l’humanité. « Une mauvaise gestion de l’environnement peut ainsi anéantir les efforts de développement, dès lors, il est impératif de réduire considérablement les nuisances à notre environnement », a-t-elle indiqué. C’est dans ce sens que la marraine a salué l’initiative de Koamba Béogo neeré qui entre dans la vision du gouvernement dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social en formant les tout-petits à la citoyenneté.
Pour Mme Kabré, éduqué les enfants à l’écocitoyenneté, c’est leur garantir une vie épanouie dans l’usage de l’héritage que nous leur léguons, et préparer notre chère patrie aux conditions meilleurs pour être un pays de référence.
Valentin KABORE Collaborateur