Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, en compagnie de plusieurs membres du gouvernement, a assisté au « grand meeting » organisé par la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne, mercredi 30 avril 2025, à la place de la Révolution, à Ouagadougou.
Le mercredi 30 avril 2025 sera une date mémorable dans l’histoire sociopolitique du Burkina Faso. En effet, cette date a mobilisé le peuple burkinabè sur le territoire national et un peu partout dans le monde (Europe, USA, Asie, etc.) pour un soutien « total » et « indéfectible » au Président du Faso, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré et à ses homologues du Niger et du Mali. L’élément déclencheur de cette mobilisation populaire orga-nisée par la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC) a été les propos du général afro-américain, Michael Elliot Langley, du Corps des Marines des Etats-Unis sur la gestion minière au Burkina Faso. Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, à la tête d’une « forte » délégation gouvernementale, a déploré des propos mensongers d’un descendant afro-américain qui ont été ourdis pour diaboliser le capitaine Ibrahim Traoré.

Il a également adressé un message de reconnaissance et de remerciement du chef de l’Etat et du gouvernement à tous les patriotes révolutionnaires. « C’est une déclaration de reconnaissance et de remerciement ce 30 avril 2025, à tous les peuples révoltés, debout, à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, à Banfora, partout au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde pour la liberté, la dignité et contre l’oppression et l’injustice », a martelé le chef du gouvernement. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a aussi appelé à la vigilance et à la détermination contre l’impérialisme tout en rappelant les propos de feu capitaine Isidore Thomas Sankara selon lesquels : « L’impérialisme est un mauvais élève… ». Il a rappelé que depuis l’’esclavage jusqu’aujourd’hui, l’impérialisme n’a pas changé de méthode mais, est devenu plus subtile et plus doux. Il a déploré l’attitude de certains noirs à l’égard de leurs frères, pendant la déportation.
Les « esclaves de salon », ennemis de la Nation
« Les esclaves de salon, ceux-là qui ont bénéficié des grâces de leurs maîtres fouettaient plus violemment leurs frères et sœurs que l’impérialisme lui-même. Ces esclaves de salon, ennemis de notre Nation sont au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde », a déclaré le Premier ministre. Mais, a-t-il soutenu, ces « esclaves de salon » ont oublié que 1987, date à laquelle, le capitaine Isidore Thomas Sankara, digne fils du Burkina Faso et d’Afrique a été assassiné n’est pas la même que 2025. « Nous sommes debout, la jeunesse burkinabè, les combattants de la liberté dans le monde sont debout. Nous allons faire corps pour combattre pour notre président du Faso, notre leader jeune, audacieux, courageux et visionnaire. Quand le peuple se met debout, l’impérialiste tremble. Ce qui se passe ce 30 avril 2025 fait trembler l’impérialisme. Certains ne vont pas pouvoir dormir et leur cauchemar va encore durer », a laissé entendre M. Ouédraogo. Par ailleurs, il a expliqué au peuple burkinabè qu’il a été mandaté par le chef de l’Etat pour traduire sa sérénité et sa détermination à poursuivre le combat jusqu’à la victoire finale. Le président de la CNAVC du Centre, Honoré Samandoulgou, a rendu un vibrant hommage à feu capitaine Isidore Thomas Sankara, Patrice Emery Lumumba, Kwamé N’Krumah, Nelson Mandela et aux peuples de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

« Ce 30 avril 2025 doit être pour nous le départ pour le renouveau et la conscience collective nationale et africaine… Aucune place pour l’impérialisme quelles que soient ses formes, aucune pitié pour les terroristes, les apatrides, les valets locaux et autres esclaves de salon », a-t-il lancé. Des leaders de la société civile, à l’image de Lianhoué Imhotep Bayala, ont appelé à une prise de conscience définitive contre l’impérialisme. Tour à tour, des artistes ont chanté à la gloire du président du Faso et de l’AES.
Boukary BONKOUNGOU