MINEFID : Des résultats satisfaisants engrangés en 2018

Le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) a tenu, le lundi 3 décembre 2018 à Ouagadougou, sa 2e session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2018 sous le thème « Les financements innovants comme alternatives au financement des politiques de développement ».

270 administrateurs du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement se sont concertés, le lundi 3 décembre 2018, autour des questions stratégiques liées à la vie de leur département. C’était au cours de la 2e session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) 2018 qui s’est tenue à Ouagadougou. Pour la ministre déléguée chargée du budget, Edith Clémence Yaka, au cours de l’année 2018, des résultats notables ont été atteints, en dépit du contexte économique, social et sécuritaire difficile. Au nombre des actions réalisées, figurent l’adoption de la loi sur le pilotage et la gestion du développement. « Cette loi vise à asseoir une architecture cohérente du système national de planification en vue d’assurer un meilleur impact de la mise en œuvre des politiques publiques », a-t-elle expliqué. Elle a également cité l’élaboration de 21 plans d’actions ministériels sur 24 et leur mise en cohérence avec les politiques sectorielles  concernées; la mobilisation par l’ensemble des régies de recettes de 1 350,66 milliard FCFA sur une prévision révisée de 1 503,65 milliard, soit un taux de réalisation de 89,83%; la réalisation de différentes publications de statistiques courantes et de rapports d’enquêtes statistiques…

Prospecter d’autres sources de revenus

Cette 2e session du CASEM du MINEFID a été l’occasion pour les administrateurs d’explorer des voies et moyens de mise en œuvre des financements innovants.

Clémence Yaka a fait savoir qu’au niveau interne, l’opérationnalisation des différentes réformes a permis d’enregistrer des résultats significatifs en termes de mobilisation de ressources propres. « Les ressources internes mobilisées au cours des deux premières années de mise en œuvre du PNDES (2016 et 2017) se sont situées à 2 629,6 milliards F CFA, soit un taux de mobilisation d’environ 86% » s’est-elle expliquée. Mais, force est de constater a ajouté la ministre déléguée chargée du Budget, que ces ressources restent toujours insuffisantes pour la mise en œuvre des différentes politiques au regard des ambitions affichées au profit des populations.  Pour elle, l’aide publique au développement ne constitue pas un moyen suffisant permettant de faire face aux multiples enjeux du développement au Burkina Faso, d’où la nécessité de prospecter d’autres sources de financement. Ce qui justifie, a indiqué la ministre Yaka, le choix du thème du CASEM « Les financements innovants comme alternative au financement des politiques de développement ». Au titre des mécanismes de financements innovants, qui pourraient contribuer à la mobilisation des ressources additionnelles, elle a cité entre autres, l’actionnariat populaire, la mise en place de fondations à but spécifique, la recherche des partenariats extérieurs avec des privés pour des investissements dans les secteurs sociaux. Au cours de l’année 2019, un travail sera exécuté selon la ministre afin de consolider les acquis. Il s’agira de renforcer les capacités d’analyse et de prévisions économiques, optimiser la mobilisation des ressources pour le financement du développement, rationaliser les dépenses et assurer la transparence et la reddition des comptes…

Elélé KANTORO

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