Montée des couleurs: la justice s’engage à réduire les délais de traitement des dossiers

L’ensemble du personnel judiciaire s’est mobilisé pour honorer ce rendez-vous patriotique de montée des couleurs.

Le ministre de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les institutions, Me Edasso Rodrigue Bayala, a présidé la cérémonie de la montée des couleurs nationales au Tribunal de grande instance Ouaga 1, lundi 1er septembre 2025, à Ouagadougou.

Dans le cadre de l’organisation tournante de la montée des couleurs au ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, le Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga 1 a accueilli le premier responsable du département, Edasso Rodrigue Bayala. Le ministre y a présidé cette cérémonie solennelle, lundi 1er septembre 2025, devant un parterre de responsables et d’agents du ministère.

A l’occasion, le ministre Bayala a traduit sa gratitude à l’ensemble du personnel du TGI Ouaga 1 pour le travail abattu et rappelé les grandes activités réalisées au niveau du département en charge de la justice. Il a cité la poursuite des conférences sur le patriotisme et la citoyenneté, les formations des Volontaires pour la défense de la patrie, les évaluations des membres des gouvernements et l’opération casier vide. Edasso Rodrigue Bayala a confié que les conférences sur le patriotisme et la citoyenneté ont mobilisé de nombreuses personnes au niveau de toutes les régions du Burkina Faso.

Selon lui, l’opération casier vide qui vient d’être lancée au niveau de la Cour d’appel, sur les plans social et pénal, a enregistré un taux de réalisation satisfaisant avec tous les dossiers jugés. « Sur le plan pénal, près de 281 dossiers programmés pour être jugés, 181 ont été déjà traités, soit un taux de réalisation de 62% à ce jour et l’opération se poursuit jusqu’en novembre prochain », a-t-il détaillé. De ce fait, le ministre chargé de la Justice a invité les acteurs à y aller avec célérité en rappelant que l’objectif 2025 est de désengorger la plupart des juridictions. Toutefois, M. Bayala s’est dit conscient des différents obstacles auxquels sont confrontés les juridictions mais ceux juridiques étant déjà levés, il s’est engagé à travailler sur les autres, afin d’accélérer le cours de la justice au pays des Hommes intègres.

Réduire les délais de traitement des dossiers pour une justice efficace

Pour sa part, la présidente du Tribunal du travail de Ouagadougou, Jeanne Moyenga, a signifié que cette cérémonie de montée de couleurs rappelle avec force leur attachement à la Patrie, à ses institutions et à l’idéal de justice au service du peuple burkinabè. Elle a souligné que la présente cérémonie intervient dans un contexte juridique renouvelé, marqué par la récente réforme de la loi n°008-2025/ALT du 09 juin 2025 portant organisation judiciaire au Burkina Faso.

« Cette évolution normative a renforcé la lisibilité et l’accessibilité de la justice sociale, tout en assurant une meilleure répartition des contentieux du travail sur l’ensemble du territoire national », a indiqué Mme Moyenga. Elle a salué l’engagement indéfectible et la collaboration remarquable de l’ensemble des collègues magistrats, des greffiers et autres collaborateurs du Tribunal du travail de Ouagadougou. Elle a soutenu que c’est grâce à leur professionnalisme, rigueur et leur sens du travail que la juridiction parvient à remplir la noble mission qui lui est confiée.

« Celle de trancher équitablement les litiges nés dans le monde du travail, en protégeant à la fois les droits des travailleurs et les intérêts légitimes des employeurs », a-t-elle précisé. Tout en rappelant aussi que la justice sociale, constitue l’un des piliers fondamentaux de la paix sociale et du développement durable, Mme Moyenga a indiqué que celle-ci repose sur la célérité dans le traitement des dossiers, l’équité dans la prise de décision et le
respect scrupuleux des garanties procédurales.

« Notre défi sera d’œuvrer toujours à réduire de manière drastique les délais de traitement des dossiers pour une justice plus efficace et plus efficiente au service des
usagers », a dit la présidente du Tribunal du travail de Ouagadougou. Elle a formulé le vœu que cette cérémonie, au-delà d’être un rituel institutionnel, soit un moment de cohésion, de ressourcement patriotique et de rappel des responsabilités individuelles et collectives.
« Ensemble continuons à faire honneur au drapeau national qui se dresse ce jour dans nos murs et que notre engagement au service du droit et de la justice reste inébranlable », a conclu la présidente du Tribunal du travail de Ouagadougou.

Soumaïla BONKOUNGOU
Soukriya NACRO
(Stagiaire)

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