OAPI : les réformes passées au peigne fin

L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a tenu la 8e session extraordinaire de son Conseil d’administration, le vendredi 13 mai 2022, à Ouagadougou.

Le ministre en charge du développement industriel, Abdoulaye Tall, président en exercice du Conseil d’administration de l’OAPI, a exprimé sa profonde gratitude au Comité ad hoc pour son travail.

L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) est une organisation intergouvernementale qui couvre 17 pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale chargée de suivre le maintien des règles en vigueur et d’enregistrer les changements intervenant dans la vie des titres. Pour mener à bien cette mission, elle a tenu sa 8e session extraordinaire de son Conseil d’administration, le vendredi 13 mai 2022, à Ouagadougou. Selon le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Abdoulaye Tall, président en exercice du Conseil d’administration de l’OAPI, cette session est consacrée à l’examen de plusieurs dossiers qui sont, entre autres, le rapport du Comité ad hoc et les résultats définitifs de l’audit du cabinet MAZARS Cameroun SA, la situation des trois premiers responsables de l’institution et les réformes de l’organisation.

A l’ouverture des travaux de la session, le ministre en charge de l’artisanat a encouragé les 17 pays africains francophones membres de l’OAPI et félicité les membres du Comité ad hoc pour leur travail et leur dévouement pour le bon déroulement de la session. Il a reformulé les vœux que les dossiers inscrits à l’ordre du jour de la session soient examinés de manière objective et sans complaisance. Cela permettra d’aboutir à des recommandations idoines qui puissent contribuer à ramener la confiance et la sécurité au sein de l’organisme pour consolider les différentes réformes nécessaires à sa modernisation, a affirmé M. Tall.

Le ministre d’Etat, en charge de la réconciliation nationale, Yéro Boly : « nous devons mobiliser toutes les énergies pour assurer à cette organisation une bonne performance ».

Le ministre a aussi précisé que le directeur général de l’OAPI, Denis Bohoussou, a été réhabilité par l’instance à la suite de la revue des premières conclusions de l’audit. Le ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso, chargé de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale, Yéro Boly, a indiqué que l’OAPI se trouve à un tournant décisif de son histoire à l’orée de ces 60 ans. A cet effet, il a confié que ce mandat sera exercé avec une grande attention et dextérité. Le ministre Boly a, par ailleurs, relevé que l’OAPI traverse une situation des moins enviables qui interpelle le personnel et les administrateurs et qui nécessite que des solutions appropriées et durables soient trouvées. Pour la bonne marche de l’organisation, Yéro Boly a exhorté les Etats membres à suivre avec une attention particulière son évolution et l’orienter vers les réformes nécessaires pour la rendre plus attractive et compétitive vis-à-vis des autres offices. Il a, également, invité les acteurs à examiner avec la plus grande attention, les principaux points inscrits à l’ordre du jour de la présente session de manière objective et dans l’intérêt supérieur de l’organisation et des Etats membres.

« Nous allons mobiliser toutes les énergies afin de doter cet organisme d’une bonne performance en vue de lui permettre d’atteindre les objectifs qui lui ont été assignés », a laissé entendre M. Boly. Il s’est dit satisfait de la coopération et a réaffirmé l’engagement du gouvernement burkinabè à jouer sa partition quant à la mise en œuvre des principales recommanda-tions qui sortiront de ces travaux. En rappel, l’OAPI est un outil de coopération interafricaine opérant dans les domaines juridique, économique, technologique, culturel et éducatif, conçu sur une base communautaire.

Stéphanie PALE & Alice SAWADOGO (Stagiaires)`

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