L’Alliance vision pour la paix (AVP) a animé une conférence de presse, le samedi 18 juillet 2020, à Ouagadougou. A l’occasion, un regroupement de formations politiques, membres de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) a apporté son soutien au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour les élections du 22 novembre 2020.
Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, peut compter sur l’Alliance vision pour la paix (AVP) pour les élections présidentielle et législatives du 22 novembre prochain. La formation, constituée d’un groupe de partis politiques, a animé une conférence de presse, le samedi 18 juillet 2020, à Ouagadougou, au cours de laquelle elle a apporté son soutien « indéfectible à leur champion ». Selon le président de l’AVP, Claver Kisswendsida Yaméogo, l’objectif du regroupement de dix partis membres, tous de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), vise à assurer au chef de l’Etat, une victoire « éclatante à la présidentielle » et aussi lui garantir une majorité parlementaire.
Pour M. Yaméogo, le choix de soutenir la candidature de Roch Marc Christian Kaboré trouve sa source dans leur volonté de construire un Burkina nouveau. « Notre candidat est un homme de consensus, un être charitable à la hauteur de nos ambitions pour un Burkina plus prospère et plus compétitif », a-t-il justifié. Concernant leur regroupement politique, le porte-parole de l’AVP a indiqué qu’il s’agit d’une association de jeunes partis politiques, animés par des « contemporains aguerris » en animations politique et en défense des libertés et des droits du peuple. De son avis, la dénomination « Vision pour la paix » a été choisie pour se projeter dans la vision de la paix et la réconciliation nationale. « Nous sommes tous engagés dans la veine du vivre ensemble et l’union sacrée.
Après la victoire de notre candidat, nous œuvrerons de concert avec toutes les forces vives de la nation, à la paix et à la solidarité entre les fils et les filles du pays », a rassuré Claver Yaméogo. Quel est l’intérêt d’un tel groupe au sein de l’APMP qui est déjà un regroupement ? A cette question des journalistes, les responsables ont laissé entendre qu’ils ont été guidés par le souci d’efficacité. « Notre démarche a été saluée par le coordonnateur de l’APMP. C’est une stratégie qui nous permettra de nous soutenir plutôt que de nous opposer dans les régions pour ce qui est des législatives », a expliqué M. Yaméogo, tout en insistant sur le fait que l’AVP leur permettra d’avoir plus d’élus au Parlement. Mais pourquoi ne pas présenter leur propre candidat à la présidentielle ?
Quand on veut diriger un jour, a répondu le président de l’AVP, il faut se frotter à ceux qui dirigent. « Lorsque vous échangez avec le président Kaboré, vous vous rendez compte qu’il est disposé à l’issue de son second mandat à passer le témoin à une nouvelle génération. Notre vision n’est pas d’être candidat en 2020 mais de se projeter dans cinq ou dix ans », a-t-il relevé. A propos du découplage des législatives de la présidentielle comme le préconise un rapport de l’Assemblée nationale, l’AVP dit ne pas partager cet avis. « Que fera-t-on, si on reporte les législatives d’un an et qu’on n’arrive pas à les organiser en 2021 pour les mêmes conditions ? », s’est interrogé le secrétaire général de l’AVP, Arnaud P. Ouédraogo.
Il a précisé qu’il est indiqué de tenir les législatives en novembre 2020 et de trouver des solutions en cas de difficultés.
Abdoulaye BALBONE
Jean Christophe Ouédraogo
(Stagiaire)