Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale: la IVe édition officiellement lancée

Le secrétaire général de la CJP-Burkina et de la coordination régionale de SPI, abbé Hermann Ouédraogo (mileu): « que cette quatrième édition soit un moment fort d’inspiration et de célébration de l’engagement journalistique pour la paix ».

La Commission épiscopale justice et paix du Burkina (CJP-Burkina), en partenariat avec Catholic Relief Services (CRS), a officiellement lancé la IVe édition du Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale (PJPCS), lors d’une conférence de presse, jeudi 24 avril 2025, à Ouagadougou.

Dans un contexte sécuritaire difficile au Burkina et dans la région sahélienne, les médias apparaissent comme des acteurs clés pour la promotion du vivre-ensemble. C’est dans ce cadre, que la Commission épiscopale justice et paix du Burkina (CJP-Burkina), en partenariat avec Catholic Relief Services (CRS), a officiellement lancé la IVe édition du Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale (PJPCS), lors d’une conférence de presse, jeudi 24 avril 2025, à Ouaga-dougou.

Le thème retenu est : « Renforcement de la paix et de la cohésion sociale à travers la promotion de la résilience, du dialogue communautaire et la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation ». Selon le représentant du réseau des journalistes et communicateurs de SPI, Juvénal Somé, le concours est ouvert aux journalistes burkinabè, travaillant dans les médias reconnus (radio, télévision, presse écrite et en ligne), avec des productions en français publiées ou diffusées entre le 1er septembre 2024 et le 20 mai 2025. « Les genres acceptés varient entre le grand reportage, le portrait, l’interview ou le dossier.

Les formats doivent respecter un maximum de 26 minutes pour les productions audiovisuelles. La langue exigée pour toutes les productions est le français », a-t-il détaillé. Il a ajouté que chaque candidat peut soumettre une seule œuvre dans une seule catégorie et que « tout dossier incomplet sera automatiquement rejeté ». Il a précisé que les productions seront évaluées par un jury indépendant « composé de professionnels des médias et d’acteurs engagés pour la paix et est souverain dans ses décisions ».

Ils évalueront selon des critères de pertinence, de contenu pédagogique et de qualité journalistique, a-t-il renchéri. « Les trois premiers de chaque catégorie recevront respectivement 500 000 F CFA (1er prix), 300 000 (2e prix) et 200 000 (3e prix). Chaque lauréat repartira également avec une attestation », a indiqué Juvénal Somé. En complément, des prix spéciaux sont également prévus par les partenaires tels qu’Oxfam et la CNDH dotés de montants compris entre 200 000 et 350 000 FCFA. Les candidatures sont à soumettre au plus tard le 23 mai 2025, a-t-il insisté. M. Somé a affirmé que le PJPCS met en lumière le rôle crucial des médias dans la construction de la paix et l’engagement citoyen au Burkina Faso et dans la région sahélienne.

Un engagement pour la paix

Le secrétaire général de la CJP-Burkina et de la coordination régionale de l’Initiative paix au Sahel (SPI), abbé Hermann Ouédraogo, a salué l’engagement des professionnels des médias burkinabè. « Votre métier exige professionnalisme, courage et
abnégation, surtout dans un contexte aussi complexe que celui que nous connaissons. Grâce à vos plumes, vos micros et vos caméras, vous tissez chaque jour les fils d’un récit collectif qui appelle à l’unité », a-t-il déclaré.

Abbé Ouédraogo a rappelé que le PJPCS qui s’inscrit dans le cadre de SPI et porté depuis 2019 par l’Eglise catholique, vise à encourager les productions journalistiques œuvrant pour la paix, la résilience et la cohésion sociale, dans une région sahélienne marquée par l’instabilité et les conflits. « L’objectif est d’une part, valoriser le travail des journalistes engagés pour la paix, et d’autre part, susciter davantage d’initiatives en ce sens »,
a-t-il expliqué. Le thème de cette IVe édition reflète, selon lui, l’évolution des enjeux et de la portée du concours.

Il invite à une réflexion collective sur les leviers d’une paix durable. Il a soutenu que l’événement se veut également inclusif et rassembleur des partenaires tels que l’ONG Oxfam et la Commission nationale des droits humains (CNDH) qui y apporteront leur soutien, à travers l’octroi de prix spéciaux. « Leur engagement rehausse le prestige du PJPCS. Ils affirment, à leur manière, que la paix est une responsabilité partagée », a souligné Père Hermann Ouédraogo.

Il a adressé ses félicitations aux membres du groupe de travail de SPI du Burkina, aux commissions impliquées et au jury du prix. Il a lancé un appel à d’autres partenaires à s’associer à cette dynamique, pour bâtir un Burkina résilient et tourné vers un avenir de paix et de développement. « Que cette quatrième édition soit un moment fort d’inspiration et de célébration de l’engagement journalistique pour la paix », a-t-il souhaité.

Boukary BONKOUNGOU
Samira KIENORE
(Stagiaire)

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