Qualité des contenus diffusés par les bloggeurs: le plagiat au centre des échanges

Des promoteurs de médias en ligne, des activistes et des blogueurs accordent leurs violons.

Le Conseil supérieur de la communication, en collaboration avec l’association des éditeurs et promoteurs des médias en ligne a organisé une rencontre d’échanges avec des blogueurs du Burkina, le jeudi 18 décembre 2025, à Ouagadougou.

Le plagiat, qui consiste à s’approprier le travail d’autrui sans le citer, menace la qualité des productions journalistiques. Les mé-dias en général et surtout ceux en ligne font l’objet
de plagiat de la part de certains acteurs. Fort de ce constat, le Conseil supérieur de la communication (CSC), en collaboration avec l’association des éditeurs et promoteurs des médias en ligne, a organisé une rencontre d’échanges avec des blogueurs du Burkina, le jeudi 18 décembre 2025, à Ouagadougou.

En effet, cette rencontre a permis d’une part de sensibiliser les acteurs au caractère illégal de cette pratique et ses effets néfastes sur le secteur et, d’autre part, de trouver des solutions concrètes et durables pour préserver l’intégrité du journalisme et la crédibilité des plateformes de communication en ligne. Le premier vice-président du CSC, Issa Alexandre Zou, a rappelé qu’au Bur-kina Faso, comme partout dans le monde, les médias en ligne jouent un rôle important dans la diffusion de l’information et l’éveil des consciences.

« Ces dernières années, l’essor des plateformes numériques a permis d’élargir l’accès à l’information, mais malheureusement, a aussi engendré de nouveaux défis, parmi lesquels le phénomène du plagiat qui s’est trouvé amplifié », a-t-il déploré. Pour M. Zou, il est impératif de s’assurer que l’information diffusée en ligne soit de qualité, originale et vérifiable.

« En tant qu’éditeurs de contenus en ligne et acteurs de l’information, il est de votre devoir de veiller à la transparence et à l’éthique de nos pratiques. Il est nécessaire de nous unir, partager nos expériences, et mettre en place des solutions concrètes qui permettront de prévenir et de sanctionner efficacement le plagiat », a déclaré le président de l’association des éditeurs et promoteurs des médias en ligne, Amidou Kabré.

Pour lui, au-delà de la nécessité de préserver l’image de la presse et du Burkina, il s’agit de promouvoir la culture de l’honnêteté intellectuelle dans le secteur médiatique et protéger les droits des créateurs de contenus. « Du reste, l’engagement collectif des acteurs permettra de trouver des solutions adaptées aux spécificités et au contexte afin de gagner efficacement la lutte contre le plagiat », a-t-il conclu.

Emmanuel BICABA

 

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