Réfection des pistes rurales : Le Japon apporte sa pierre

Une signature d’un contrat de don entre l’ambassade du Japon au Burkina Faso et l’ONG Community Road Empowerment (CORE) est intervenue, le jeudi 2 novembre 2017, à Ouagadougou. Cette convention entre les deux parties s’inscrit dans le cadre de la réfection des pistes rurales.

Le Japon accompagne le « pays des Hommes intègres » dans la réfection des pistes rurales.  En effet, l’ambassade du pays du Soleil levant  a octroyé un don de 94 millions 600 mille F CFA à l’ONG Community Road Empowerment (CORE) pour la réhabilitation des pistes rurales.  La signature du contrat de don entre les deux structures est survenue, le jeudi 2 novembre 2017, à Ouagadougou. Ce don est destiné à l’exécution de la troisième phase du projet d’aménagement des routes rurales pour dynamiser les organisations villageoises de façon durable. Le  projet de désenclavement concernera notamment les localités de Mè, de Gnafongo et de Dissin, dans les régions du Sud-Ouest et des Cascades.

Le Japon n’est pas à son premier acte dans l’aménagement de voiries au Burkina Faso. A ce propos,  l’ambassadeur du Japon, Tamotsu Ikezak, a rappelé  que la première phase du projet  a permis de réaliser deux km de renforcement de surface et de revêtement simple, et un revêtement en béton dans les villages de Dabokry et d’Ouratenga. La deuxième phase du projet  a permis de réhabiliter 4 680 m de pistes rurales   dans huit autres villages du Burkina.  C’est la réussite de ces deux premières phases qui a conduit au financement de la troisième phase, a  estimé le diplomate japonais.

Selon lui, l’état de délabrement des pistes rurales ont motivé le pays du Soleil levant à travers  l’ONG CORE, à initier le projet d’aménagement de routes rurales avec des sacs remplis de terre (Do-Noh).
CORE-Burkina est une entreprise créée pour la réalisation des routes par la technique du « Do-Noh » qui signifie « Sac de terre », une méthode manuelle d’aménagement de routes par la communauté locale.

Le manager de l’ONG CORE, Mohamed Gnagnou, a soutenu que les pistes seront réhabilitées par les populations à la base.  «  L’ONG CORE-Burkina apportera l’aide technique aux populations qui vont réaliser les routes  elles-mêmes », a-t-il souligné.  Selon la représentante de l’ONG japonaise  Michibushinbito, Morishige, la réhabilitation des pistes rurales permettra non seulement d’impulser l’économie locale, mais aussi aux ambulances et bus de rejoindre sans difficulté les localités et d’acheminer les intrants agricoles dans ces localités.

Rachid OUEDRAOGO (Stagiaire)

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