
La Commission nationale de la confédération des Etats du Sahel (CN-AES) a animé, le vendredi 14 novembre 2025 à Ouahigouya, une conférence régionale sur les grandes lignes conformément à la vision des trois chefs d’Etat de l’AES.
La salle de conférence du collège Saint -Marie de Ouahigouya a refusé du monde, le vendredi 14 novembre 2025. Après Ziniaré, Dori, Kaya, c’était au tour de la cité de Naaba Kango d’accueillir la conférence régionale tournante de la Commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel (CN-AES). A l’appel de la CN-AES, les populations, autorités, et forces vives de la région se sont réunies pour écouter la « bonne nouvelle ». Selon les organisateurs, l’objectif de la rencontre est clair : « renforcer la compréhension et l’adhésion populaire autour de la vision des trois chefs d’Etat à travers la création de l’Alliances des Etats du Sahel qui regroupe le Mali le Niger et le Burkina Faso ».
Dans sa communication, le conférencier, président de la CN-AES, Bassolma Bazié, a expliqué que la création de la Confédération est une réponse historique aux défis communs de nos peuples qui ont été longtemps maintenus dans l’ignorance par le colonisateur. Selon Bassolma Bazié, l’AES n’est pas seulement une alliance politique ou militaire, mais une démarche de trois Etats frères, courageux, solidaires et dignes vers la souveraineté totale au profit des peuples opprimés depuis des années. « L’AES ne réussira pas seulement selon la volonté des trois chefs d’Etat. Mais, elle réussira grâce à l’engagement collectif de tous, le travail et à la foi du peuple. Chacun doit être ambassadeur de cette vision dans sa famille, son quartier, son village… à soutenir la vision », a dit le président Bassolma Bazié.
Un lendemain meilleur
Les participants ont salué la démarche d’information et de sensibilisation engagée par la CN-AES, qui permet à la population de mieux comprendre les idéaux de la Confédération.
« Ce que nous avons entendu aujourd’hui nous réconforte beaucoup et nous donne espoir d’un lendemain meilleur. L’AES, c’est notre chance de sortir du joug de la domination coloniale et bâtir notre avenir », a confié la coordonnatrice régionale des femmes de Yaadga, Djénéba Sodré Sangarba.
La conférence de Ouahigouya s’est tenue en présence du gouverneur de la région de Yaadga, du représentant des leaders coutumiers, des représentants des Organisations de la société civile (OSC) et de nombreuses personnalités.
Dans les différentes interventions tous ont salué la clarté du message et la pertinence de la démarche de la CN-AES qui, selon eux, traduit l’engagement du Burkina et des partenaires de l’AES à savoir le Mali et le Niger à prendre en main leur destin de développement.
Pour le gouverneur, Thomas Yampa, cette conférence vise à renforcer la cohésion sociale et la confiance de l’Etat et les citoyens autour de la dynamique de reconquête du territoire.
Le représentant des leaders coutumiers, le Toogo Naaba, a exhorté les populations à bien s’approprier le projet de la Confédération de l’AES.
« Le moment est venu pour que nous fassions bloc autour de nos dirigeants et traduisons ensemble cette vision en actions concrètes dans nos localités », a déclaré le Toogo Naaba.
Le gouverneur de la région de Yaadga, Thomas Yampa, a salué le leadership du président de la CN-AES et la vision des trois chefs d’Etat de l’AES. Il par ailleurs invité l’ensemble de la population à demeurer mobilisée autour de cette cause commune. « Pour lui, l’avenir des pays de l’AES dépendrait de la capacité des peuples à rester solidaires face aux défis économiques, sécuritaires et sociaux dont les chefs d’Etat en ont fait un combat », a-t-il conclu.
Bassirou BADINI
bassirouba264@gmail.com





