Les acteurs du monde économiques, à la fermeture de la 22e édition des échanges gouvernement/secteur privé, sont tous unanimes que cette Rencontre a permis de mettre le doigt sur plusieurs maux du secteurs économiques. Dans ce micro trottoir ils apprécient les conclusions des travaux et souhaitent que les recommandations soient mises en œuvre.
Alassane Sanfo, commerçant : « nos préoccupations ont été prises en compte ».
« Je pense que toutes les préoccupations qu’on a eu à poser l’année passée ont été prises en compte. On espère que celles qu’on a soumises cette année vont connaitre des solutions l’année prochaine. Nous remercions le Premier ministre de nous avoir invités à participer à cette Rencontre gouvernement /secteur privé ».
Boubacar Barro, président du patronat de la région du Guiriko :« c’est la première fois que la Rencontre se penche sur la question des infrastructures ».
« La Rencontre gouvernement/secteur-privé est une bonne initiative en ce sens qu’elle permet au climat des affaires d’aller dans le bon sens. C’est une occasion pour les acteurs économiques et le gouvernement ont de discuter des difficultés et de trouver des solutions. C’est la première fois que la Rencontre se penche sur la question des infrastructures. Le développement économique passe par les infrastructures d’abord. Les infrastructures routières, par exemple, sont très importantes pour le transport des marchandises. L’avenir de nos secteurs économiques est promettant. Si l’on regarde dans la sous-région, le monde des affaires burkinabè rayonne aujourd’hui. Si vous sortez à l’extérieur les gens nous envient grâce à ses rencontres. Cela a permis aux opérateurs économiques d’aller partout et œuvrer au nom du Burkina-Faso. Notre domaine d’activité est la construction de bâtiments et de routes et je pense que la Rencontre va nous apporter plus. Nous remercions les membres du gouvernement qui nous soutiennent depuis le début de cette Rencontre et pour tout ce qu’ils font pour le développement du Burkina-Faso.
Orokia Barro, actrice de la filière patate douce : « ils ont pris en compte le manioc et le gingembre ».
« Je vois qu’ils ont pris en compte le manioc et le gingembre parce qu’on a demandé qu’ils nous aident à les écouler. S’ils parlent de cela, c’est qu’ils les ont pris en compte. Ils disent qu’ils y aura des concertations par rapport à la mangue. Je pense qu’il faut autoriser les unités de transformation à avoir les gaz pour pouvoir produire. Si à cause du problème de gaz, on n’arrive pas à produire, les mangues vont encore pourrir comme l’année passée et on ne pourra pas développer la filière, et il n y’aura plus d’emploi ».
Issaka Bougoum, président de l’Association des exportateurs de mangues : « le problème de gaz empêche les transformateurs de mangues d’évoluer ».
« Cette Rencontre est un cadre qui nous permet de poser nos doléances et les difficultés que nous avons. Et je crois qu’on a eu des réponses ponctuelles quitte à ce qu’on continue la concertation pour avoir des réponses. Mais, c’est un cadre idéal pour que les acteurs puissent s’exprimer. Ce qui nous a marqué c’est que les acteurs de presque tous les secteurs d’activités ont été représentés à cette Rencontre. Il y’a toujours des problèmes et difficultés à tous les niveaux. Mais, il y a des promesses pour résoudre les différents problèmes. Dans notre secteur nous avons deux problèmes spéciaux, la mouche des fruits et le problème de gaz, qui empêche les transformateurs d’évoluer. Mais je pense qu’on a eu de bonne nouvelle car le ministre de l’Agriculture nous a dit qu’il y’a un financement de 10% par rapport au traitement à grande envergure de la mouche du fruit. Je pense que pour le gaz aussi il y’a des solutions en cours. Nous souhaitons que les promesses se concrétisent et nous sommes disponibles pour continuer les concertations afin que tout le monde puisse être satisfait ».
Hamidou Koussoubé, président du collectif des commerçants de Bobo-Dioulasso : « nous sommes satisfaits des conclusions ».
« Ce qu’on retient d’abord c’est la bonne marche des choses et c’est le thème même sur les infrastructures qui nous a impacté. Il y a 22 ans de cela que nous n’avons pas eu ce genre de thème. Le thème a été le bienvenu. Maintenant on demande à tout un chacun de se donner la main pour qu’on puisse développer notre cher pays, le Burkina-Faso. Nous sommes très satisfaits des conclusions ».
Propos recueillis par Adaman DRABO
























