Service d’aide médicale urgente : les activités lancées

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de brigade Célestin Simporé, a lancé les activités du Service d’aide médicale urgente (SAMU), le jeudi 10 avril 2025, à Ouagadougou.

Se rapprocher des populations, en ville comme en milieu rural, en apportant une réponse rapide, humaine, équitable et coordonnée aux situations d’urgence, telles sont les missions que le Service d’aide médicale urgente (SAMU) s’est fixées. C’est dans cette optique que le ministère de la Santé a organisé, le jeudi 10 avril 2025, à Ouagadougou, la cérémonie de lancement du service du SAMU. Pour le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de brigade Célestin Simporé, représentant le Premier ministre, cette initiative concrétise l’engagement du président du Faso à améliorer durablement l’offre de soins au Burkina. Le SAMU vient en effet,
selon lui, renforcer les dispositifs existants de secours, en introduisant des moyens médicaux adaptés à la prise en charge des urgences individuelles et collectives sur l’ensemble du territoire national.

Le représentant du Premier ministre a souligné que la mise en œuvre de ce service vise à combler un vide dans le système de santé burkinabè. Il a insisté sur l’impact positif du SAMU, non seulement pour les populations qui bénéficieront de soins de qualité partout dans le pays, mais aussi pour les professionnels de santé qui œuvrent sans relâche malgré un contexte souvent difficile.
Il a souligné que grâce à une régulation médicale performante, le SAMU permettra de diriger chaque patient vers la structure de soins la plus appropriée à son état de santé, qu’elle soit publique ou privée. A travers ce dispositif, tout Burkinabè pourra composer gratuitement le numéro court 15, accessible 24h/24, et bénéficier de l’assistance immédiate d’un professionnel de santé, a-t-il dit.

Une régulation médicale performante

Et de préciser qu’en cas de besoin, une équipe composée d’un médecin et d’un infirmier, équipée d’une ambulance médicalisée, est déployée sur le terrain pour assurer les premiers soins et assurer le transfert du patient vers un centre de santé adapté. « Dans notre système de santé, un maillon essentiel faisait défaut : les soins pré-hospitaliers.
Aujourd’hui, avec le lancement officiel du SAMU, nous comblons cette lacune. C’est comme si l’hôpital se déplaçait vers le patient pour lui administrer des soins d’urgence, de réanimation, et l’orienter dans des conditions optimales vers les structures de santé appropriées », a déclaré le ministre de la Santé, Lucien Jean Claude Kargougou.
Il a précisé que chaque ambulance est dotée de personnel spécifiquement formé : un médecin urgentiste, un généraliste formé aux urgences, un infirmier qualifié, ainsi qu’un ambulancier spécialisé en premiers secours. L’ensemble du matériel nécessaire à la réanimation est également embarqué.

Le ministre a rappelé que tous les services du SAMU sont entièrement gratuits pour la population. Il a par ailleurs indiqué que pour l’instant, seule l’antenne régionale de Ouagadougou est opérationnelle, mais que, conformément aux instructions du Premier Ministre, les efforts sont en cours pour rendre l’antenne régionale de Bobo-Dioulasso fonctionnelle au cours de l’année 2025.
De son côté, le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, a exprimé sa fierté d’accueillir la mise en œuvre du SAMU sur le territoire de la capitale. Il a salué une initiative majeure visant à sauver des vies, en garantissant une prise en charge rapide et adaptée à toutes les personnes en détresse. Il a en outre promis que la commune prendra toutes les dispositions nécessaires pour faciliter l’intervention du SAMU et soutenir ses activités.

Wamini Micheline OUEDRAOGO

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