SIAO 2024: plusieurs personnalités découvrent les richesses artisanales

Le président du Conseil constitutionnel, Me Bathélémy Kéré, (2e à partir de la droite) a découvert les œuvres exposées au pavillon de la créativité.

Le président du Conseil constitutionnel Me Bathélémy Kéré, le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubacar Savadogo, le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat du Cameroun, Achile Bassileken III et le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, ont visité les activités du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), dans la journée du jeudi 31 octobre 2024.

Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) reçoit, depuis plusieurs jours, des personnalités. Le président du Conseil constitutionnel, Me Bathélémy Kéré, le ministre

Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique Boubacar Savadogo (à partir de la droite) a visité un stand du Niger au pavillon Soleil levant.

de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubacar Savadogo, le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat du Cameroun, Achile Bassileken III et le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana ont choisi d’aller constater de visu les activités de la biennale de l’artisanat africain.

La visite a eu lieu, jeudi 31 octobre 2024. Me Kéré s’est réjoui d’avoir fait plusieurs découvertes. « Nous avons fait le tour des stands des régions du pays et nous avons vu des réalisations isolées extraordinaires dans l’ensemble », a-t-il poursuivi. A l’entendre, la

tenue du SIAO 2024 est la preuve qu’on peut se réaliser malgré les difficultés que traverse le Burkina Faso. Le président du Conseil constitutionnel a salué la résilience des populations, des artistes, la direction du SIAO et les autorités gouvernementales.

Le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat du Cameroun, Achille Bassileken III : « nous sommes là pour donner et recevoir ».

Il a également loué la présence des pays, au-delà de ceux de l’AES, qui ont fait l’amitié d’être présents au SIAO. Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubacar Savadogo, a été, pour sa part, émerveillé par ce qu’il a vu au cours de sa visite. « Nous voyons que dans plusieurs secteurs, il y a de la transformation, des outils, des machines et beaucoup d’innovations sont faites », a-t-il expliqué.

Il a également confié qu’au regard des faits, la formation professionnelle peut être un élément important pour aider à franchir un palier, une gamme de produits pour concurrencer réellement tout ce qui vient de l’extérieur. Pour lui, si le SIAO n’existait pas, il fallait le créer. Il y a des secteurs dans lesquels il y a presque de l’autonomie. A titre illustratif, le ministre en charge de la Formation professionnelle cite le domaine du textile. «

Dans le secteur du textile, il y a eu plusieurs transformations et innovations. En agriculture, nous allons nous inspirer de tout ce que nous avons vu pour mettre en place des parcours professionnels permettant aux jeunes de passer ce palier qui va nous amener très loin »,

Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, jouant la Kora au village de l’AES après avoir inspecté le dispositif sécuritaire.

a-t-il conclu. Quant au ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat du Cameroun, Achile Bassileken III, il a confié être revenu au SIAO pour son engagement pour l’artisanat africain et aussi pour reconnaitre le rôle pionnier en matière de promotion de l’artisanat africain du Burkina Faso.

« Nous sommes ici pour davantage observer les tendances lourdes en matière de créativité de nos artisans mais également l’essor d’un certain nombre de filières », a-t-il indiqué. Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a été aussi de la partie. Il a fait savoir qu’il est passé pour s’imprégner de la situation et regarder le dispositif sécuritaire.
« Nous avons constaté qu’il est fort appréciable.

Depuis le début jusque-là, on n’a pas enregistré d’incidents », a-t-il dit. C’est également une occasion, a-t-il ajouté, d’envoyer un message au niveau international pour dire que le Burkina Faso est capable d’assurer sa propre sécurité et ce qui se passe actuellement est une affirmation de l’intégrité de sa souveraineté.

Evariste YODA

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