Transformation structurelle de l’économie

La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso et la délégation de l’Union européenne ont signé, le lundi 4 novembre 2019 à Ouagadougou, une convention dans le cadre de la mise en œuvre du projet Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest.

Les chaînes de valeur grappe, huilerie, apiculture et services solaires pourront connaître un changement structurel dans les années à venir. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO), la délégation de l’Union européenne met à la disposition de la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) une enveloppe financière de 6 millions d’euros, soit près de 4 milliards F CFA. La signature de convention entre les deux institutions a eu lieu le lundi 4 novembre 2019 dans la capitale burkinabè. Le coût total du projet étant estimé à 6,755 millions d’euros, la CCI-BF va apporter 0,755 million d’euros, soit près de 500 millions F CFA. Selon l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne (UE) auprès du Burkina Faso, Wolfran Vetter, cette signature est l’aboutissement d’un processus de formulation entamé depuis 2017. «Le présent appui confirme le rôle de l’UE en tant qu’acteur constant dans l’accompagnement du développement du secteur privé du Burkina Faso. L’objectif est d’améliorer la performance des différents acteurs intervenant dans les chaînes de valeur ciblées en renforçant leurs capacités de production, de transformation, d’exportation mais aussi de stimuler leur contribution au développement industriel, au commerce et à la chaîne de valeur régionale à l’exportation», a laissé entendre Wolfran Vetter. Il a soutenu que le projet s’inscrit dans l’axe 3 du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui ambitionne soutenir les filières porteuses afin qu’elles jouent leur rôle dans la croissance de l’économie burkinabè. «La CCI-BF est honorée d’avoir été identifiée comme structure de mise en œuvre du programme, en sa qualité de doyenne des structures d’appui au secteur privé et fort de sa forte expérience dans la bonne conduite des projets d’envergure», a confié le vice-président de la CCI-BF, Sékou D. Doumbia. Par ailleurs, il a cité des programmes précédents soutenus par l’UE qui ont apporté de manière structurelle, des changements remarquables dans l’environnement des entreprises du pays des Hommes intègres. Il s’agit notamment du Programme de renforcement des capacités des entreprises et le Programme d’appui au développement du secteur privé. «Au regard des domaines concernés, le dispositif de mise en œuvre prévoit l’implication de plusieurs acteurs. Je souhaite donc une stratégie de collaboration efficace afin de garantir des retombées positives», a lancé l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne.

Joseph HARO

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