
Le Comité national d’organisation de la Ve édition du Salon régional de l’artisanat a tenu une conférence de presse, le jeudi 16 octobre 2025, à Tenkodogo, pour faire le point des préparatifs.
Le compte à rebours a commencé pour la Ve édition du Salon régional de l’artisanat (SARA) prévu, du 24 au 31 octobre 2025, à Tenkodogo, dans la région du Nakambé sur le thème :
« artisanat burkinabè et industrialisation : quelle contribution pour la souveraineté nationale ? ». A une semaine du début de cet événement, le Comité national d’organisation (CNO) a tenu une conférence de presse, le jeudi 16 octobre 2025, à Tenkodogo pour faire le point des préparatifs.
Selon le président du CNO, Eric Bassolé, l’organisation des SARA s’explique par le fait que de nombreux artisans burkinabè ne peuvent pas prendre part au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), en raison du coût élevé de leur participation. C’est pourquoi, la direction générale du SIAO, a-t-il soutenu, a décidé d’organiser des salons régionaux de l’artisanat pendant les années hors SIAO. L’objectif global, a expliqué, M. Bassolé, est de contribuer à la promotion de l’artisanat au niveau national.
Ce salon entend également, d’après lui, participer à la dynamisation de l’économie locale, rapprocher le SIAO des artisans locaux, encourager la professionnalisation des artisans locaux, favoriser des échanges entre les acteurs nationaux du secteur, enregistrer des participants pour la 18e édition du SIAO, entre autres. Eric Bassolé a précisé qu’à la date du 16 octobre 2025, 260 exposants ont été enregistrés sur un total 283 prévus. Il a confié que les coûts des stands à l’air libre sont de 75 000 F CFA, les climatisés dans les chapiteaux à 100 000 F CFA et les stands institutionnels à 200 000 F CFA.
Interrogé sur l’impact des SARA sur les artisans, M. Bassolé a affirmé que les retombées des SARA sont énormes. « Grâce aux SARA, plusieurs artisans participent à des foires internationales. Le SARA a permis à des artisans de bénéficier de stands gracieux au SIAO et ont aujourd’hui des marchés publics », a-t-il argué. En outre, il a fait savoir que les SARA permettent aux artisans de se rencontrer, d’échanger entre eux et d’améliorer leur savoir-faire.
En plus des expositions-ventes de produits artisanaux, il est prévu, au cours de cette édition, un cross populaire, une compétition entre artisans afin de récompenser les trois meilleurs du Salon, un séminaire sur le thème, un espace Burkin riibo, une académie SARA, la création de l’hymne du SARA, l’opération de délivrance de cartes nationales d’identité burkinabè sur place. L’entrée au site du Salon est gratuite selon le conférencier.
La prochaine édition du SARA se tiendra à Dédougou, dans la région de Bankui, en 2027.
Anselme KAMBIRE