L’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) a organisé, le mercredi 22 octobre 2025 à Koudougou, une rencontre d’échanges avec les acteurs pour présenter la structure et le FasoFilms Fonds.
Une délégation de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) était face aux acteurs culturels de la région de Nando, le mercredi 22 octobre 2025, à Koudougou pour présenter l’agence et FasoFilms Fonds. Ainsi, dans sa présentation, le conseiller technique, Aboubacar Ouango, a indiqué que l’ABCA est un établissement public de l’Etat, né en 2024 de la fusion de l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS), du FESPACO, du secrétariat technique du centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel ainsi que de la direction de la cinématographie et de l’audiovisuel.
Il vise à faire du Burkina, un pôle majeur du cinéma à travers la coordination et la promotion de l’activité cinématographique au sein du ministère. L’ABCA rentre dans la vision des autorités qui consiste à fédérer les forces du monde du cinéma et de l’audiovisuel pour développer l’industrie du cinéma burkinabè. Il compte quatre départements qui agissent dans plusieurs secteurs comme la formation, l’organisation du FESPACO, la réglementation et les financements. Ses principales missions sont, entre autres, le soutient du développement de la filière cinéma et audiovisuel burkinabè, la régulation et le contrôle de la filière cinématographique et audiovisuelle.
C’est au sein de l’agence qu’est mis en place le FasoFilms Fonds. Il est doté d’un milliard de F CFA pour l’année 2025 et vise à professionnaliser le secteur cinématographique à travers le financement des projets cinématographiques et audiovisuels locaux. Pour le chef du département de l’ISIS, le réalisateur, Aimé Bado, c’est une volonté politique de redorer l’image du Burkina. Il a ajouté que, le cinéma est un symbole de souveraineté nationale. Pour ce faire, il a invité les acteurs du domaine à adhérer à ce projet pour valoriser les richesses culturelles de leur localité.
Et Aimé Bado d’ajouter que ce fonds, au regard de son taux insuffisant, ne prend pas en compte certains paramètres comme la question des infrastructures qui demandent beaucoup de ressources. Il a également rappelé que l’Etat entend mobiliser des partenaires afin d’augmenter le budget du fonds et permettre sa pérennité pour booster le cinéma burkinabè. Sur la question des conditions et procédures pour postuler au financement, il a noté que le fonds est ouvert aux auteurs et réalisateurs burkinabè ainsi qu’aux organisations légalement constituées.
Il s’agit, a-t-il expliqué, de renseigner la plateforme, conformément à ce qui est demandé. « Dès que, l’ABCA reçoit par le canal de la plateforme votre dossier, il sera ensuite examiné par le comité », a clarifié M. Bado. Dans le souci d’une bonne gestion des ressources, les bénéficiaires ont des obligations comme l’utilisation exclusive des fonds pour la réalisation du projet soumis et la transmission d’un rapport financier et technique.
Romain NEBIE
Didier OUEDRAOGO
(Stagiaire)





