Jusqu’alors ministre d’Etat, ministre chargé de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a été nommé Premier ministre, le 7 décembre par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, avant de former son gouvernement, le lendemain 8 décembre. Un an après son entrée en fonction, les Burkinabè apprécient dans ce micro-trottoir à travers le pays, les actions du gouvernement.
Eric Nikiema, coordonnateur national de AEFA (Koudougou) : « plus d’engagement chez les jeunes et les femmes »
« Je salue les efforts consentis par le gouvernement en 2025 notamment l’élan patriotique impulsé par les autorités qui a redonné de l’espoir aux populations, particulièrement aux jeunes, en les incitant à s’engager activement pour la souveraineté nationale. Cette année a été marquée par plus d’engagement chez les jeunes et les femmes qui n’attendent plus les bras croisés l’aide venant d’ailleurs. Mieux, les Burkinabè se sont engagés pour être des acteurs du développement de leur pays. Et cela, grâce au gouvernement dans la sensibilisation et l’éveil des consciences et l’accompagnement et encouragement des initiatives locales. Toutefois, il faut reconnaître que des défis importants subsistent, notamment en matière d’accompagnement financier et technique. Créée officiellement en 2012 puis officialisée en 2023, l’association Assurance éducation la famille d’abord (AEFA) est aujourd’hui implantée dans cinq régions du Burkina Faso et regroupe plus de 700 membres actifs, majoritairement des femmes et des jeunes organisés en cellules autour d’activités génératrices de revenus telles que la saponification, le tissage, l’élevage ou encore la transformation agroalimentaire. Nous fonctionnons essentiellement sur fonds propres ».
Anayan Clarisse Yaméogo, présidente de ACTI+ : « certains défis restent à relever »
« Depuis maintenant une année de gouvernance, les actions du gouvernement ont connu des avancées notables, avec des résultats tangibles dans plusieurs domaines. On observe des améliorations, plus de rigueur ayant permis de lever certains blocages. Mais certains défis restent à relever, notamment l’accompagnement financier de certaines structures. Notre association Action pour les Initiatives Positives (Acti+) en collaboration avec le ministère de la Santé, intervient sur des thématiques majeures telles que le paludisme, le VIH/SIDA, la COVID-19, la vaccination et l’hygiène, en s’adaptant aux réalités des populations ciblées. Nos interventions varient selon les thèmes. Acti+ mène depuis plusieurs années des actions de sensibilisation dans plusieurs communes du pays, notamment à Bingo, Kokologho, Ramongo et Koudougou, etc. Mais au-delà du financement, la question du matériel et de la logistique reste préoccupante ».
Sié Joseph Hien, coordinateur provincial des OSC du Poni : « le pays avance et cela se voit »
« A mon sens, le gouvernement a abattu un travail formidable dans plusieurs secteurs. Quand on observe le ministère de l’Economie, on voit clairement que ça bouge, ça travaille. Le dernier Conseil des ministres a montré que, malgré la guerre, le Burkina Faso a réalisé un bond important et a même réussi à éponger une dette de plus de 1 200 milliards F CFA. Cela montre que, sur le plan économique, les choses avancent bien. Au niveau de l’industrie également on constate une dynamique réelle : la création de nombreuses usines, notamment dans le domaine des brasseries. Cela contribue à l’industrialisation du pays et à la création d’emplois. En matière de gouvernance, on sent une évolution.
Il y a aujourd’hui plus de transparence, ce qui renforce la confiance des populations et les encourage à contribuer. Dans la lutte contre la corruption aussi, des avancées sont visibles. Malgré l’insécurité et les difficultés, un changement positif se fait sentir. On a l’impression d’un Burkina Faso nouveau, et le peuple accompagne cette dynamique parce qu’il a confiance en ce gouvernement. Quand il y a la confiance, le peuple adhère aux initiatives. Depuis que le Premier ministre a pris les choses en main, on observe une vraie complicité entre lui et le président du Faso. Les deux partagent une même vision et cette cohésion permet de dérouler le programme présidentiel de manière harmonieuse. Sur le plan sécuritaire, les choses évoluent également. Dans le passé, nos forces étaient sous-équipées. Aujourd’hui, les soldats disposent du matériel nécessaire pour défendre le peuple. Les équipements continuent d’arriver régulièrement : chars, armes et autres matériels militaires.
Le moral des combattants au front est bon. Petit à petit, nous sommes en train de reconquérir notre territoire, et cela fait plaisir. Les Initiatives présidentielles comme Faso Mêbo renforcent la fierté nationale. A travers le monde, on en parle. Le secteur minier aussi connaît des avancées : création de comptoirs d’achat d’or, raffinage de l’or au niveau national. Le concept « Produisons et consommons burkinabè », prend de l’ampleur. Sur le plan agricole, les résultats sont également encourageants. L’expérimentation du blé a permis de récolter plus de 2 000 tonnes cette année. Beaucoup pensaient que le Burkina ne pouvait pas produire du blé, des ananas, des avocats ou même du cacao.
Aujourd’hui, ce que l’on trouvait seulement dans les pays côtiers se trouve désormais au Burkina Faso. Avec l’équipe en place, je suis convaincu que d’ici cinq ans, le Burkina Faso connaîtra un grand changement. Les jeunes n’auront plus besoin de chercher du travail ailleurs, de traverser la mer ou de se faire humilier dans d’autres pays. Nous avons tout ici, au Burkina Faso. Pour ma part, je considère que ces dirigeants sont des génies. Nous constatons que certains pays commencent à s’inspirer des initiatives du Burkina Faso. Cela prouve que nous sommes en train de devenir un exemple. Récemment encore, une nouvelle usine de bière a été créée. Tout cela montre que le Burkina Faso est sur la bonne voie ».
Noufou Bouda, président du mouvement jeune patriote de Manga : « les lignes bougent à tous les niveaux »
« Une année après la mise en place du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, nous constatons que les lignes bougent à tous les niveaux. D’énormes efforts sont faits au niveau du gouvernement. Le prix des denrées alimentaires, en l’occurrence le riz et le maïs, a fortement baissé. Même dans les hôpitaux, nous remarquons une nette amélioration de l’offre de soins. Sur le plan sécuritaire également, il y a des avancées notables. Tous les ministres du gouvernement travaillent dans l’intérêt général des populations. Nous sommes fiers et nous sommes satisfaits de leur gestion. Tous ceux qui continuent de ramer à contre-courant, sont des gens qui ont perdu des avantages du fait de la bonne gestion. Ces derniers n’arrivent plus à piller ni à faire la corruption. Que Dieu apporte son aide aux membres de l’Exécutif pour que la lutte pour la souveraineté du pays aboutisse au grand bonheur du peuple burkinabè. Nous les soutenons
et nous sommes à leurs côtés, nuit et jour. Avec ce gouvernement, nous avons espoir que nous allons parvenir à l’indépendance véritable. Toutes les initiatives prises par le gouvernement s’inscrivent dans cette dynamique ».
Sayouba Tiemtoré, membre de la veille citoyenne de Manga :
« nous souhaitons que le gouvernement augmente le nombre d’hôpitaux »
« Depuis la mise en place du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, nous apercevons une satisfaction dans la gestion de l’Exécutif. Les actions sont remarquables sur le terrain. Au ministère en charge de l’agriculture, des actes concrets ont été posés par le gouvernement. Les agriculteurs sont très contents par les mesures qui ont été prises pour les soulager. Ils ont bénéficié des tracteurs pour les labours de leurs champs ainsi que pour le décorticage des récoltes. Toutes ces actions nous amènent à apprécier positivement la gestion de ce gouvernement. Nous saluons également les initiatives prises par le ministère en charge de la sécurité à travers la mise en place de la Brigade Laabal. Si la gestion du gouvernement continue ainsi, c’est sûr que le pays sera un eldorado où il fera bon vivre. Le Premier ministre est un homme de terrain. Il est permanemment au four et au moulin pour redresser ce qui ne va pas. Nous le félicitons pour son sens élevé de sacrifice pour la Nation. Nous souhaitons par ailleurs que le gouvernement travaille à augmenter le nombre d’hôpitaux afin de rapprocher plus les populations des services de santé ».
Salimatou Compaoré, coordinatrice régionale des associations de la veille citoyenne (Dédougou) : « ils ont su incarner la vision révolutionnaire du chef de l’Etat »
« Je tiens tout d’abord à témoigner ma profonde gratitude au camarade Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour avoir placé sa confiance en la personne du Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, en le nommant à la tête du gouvernement. Le camarade Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et son gouvernement se sont montrés exemplaires au cours de leur première année d’exercice. Ils ont su incarner la vision révolutionnaire du chef de l’Etat. En effet, le gouvernement a entrepris de nombreuses initiatives dans tous les domaines de la vie nationale en vue de ramener la population à ses réalités et à ses valeurs.
Nous avons par exemple le concept Faso Ladili que le gouvernement vient d’adopter qui est une volonté affichée de ramener le peuple burkinabè à ses sources et à son identité. Nous estimons que ce gouvernement est animé de bonnes intentions pour faire avancer notre pays dans la voie du développement et du progrès. En témoignent les nombreuses initiatives qui ont vu le jour dans plusieurs départements ministériels comme la concrétisation de l’initiation des élèves aux métiers dans les établissements d’enseignement post-primaires et secondaires dont le but est de transformer et révolutionner notre système éducatif. Ce qui nous a le plus marqués, c’est surtout l’engouement que toutes les décisions du gouvernement ont pu susciter chez la population.
C’est la preuve que la vision de la Révolution progressiste populaire est la chose la mieux partagée et que la population adhère à la dynamique. Aussi, on peut dire que la sécurité du pays se porte mieux. C’est le lieu pour nous d’inviter le gouvernement à redoubler d’engagement et de fidélité au président du Faso pour que nous puissions reconquérir intégralement notre territoire national afin de pouvoir engager des actions de développement partout au Burkina Faso ».
Sayouba Kargougou, Kombi-Naaba du chef de Yitaoré (Kaya) : « la reconquête du territoire est en marche »
« Je pense que le pays avance sûrement. Le pays est en train de se mettre sur les rails. Beaucoup de choses ont été faites. Sur les plans administratif, social et de la bonne gouvernance, les choses bougent positivement et nous ne pouvons que les féliciter. Sur le plan sécuritaire, la réouverture de certains établissements scolaires et l’installation des populations dans leurs villages d’origine prouvent que la reconquête du territoire est en marche. Tout ce que nous pouvons dire, on dit merci au gouvernement et au capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’Etat. Qu’il continue dans cette lancée. Rien qu’hier, avec l’adoption du nouveau Code pénal introduisant la peine de mort, nous avons voulu cela, parce que même si vous regardez dans nos cultures, il y avait la peine de mort. Celui ou celle qui porte atteinte au royaume était conduit derrière les collines souvent pour la sentence. Tous ceux qui porteront atteinte à la sûreté de l’Etat ou qui traiteront avec les groupes armés, très sincèrement, ils mériteront la peine de mort. Et, j’encourage le gouvernement à continuer dans ce sens ».
Boukarie Ouédraogo, président du Conseil régional des OSC des Koulsé (Kaya) : « la loi portant liberté d’association vient assainir le milieu des OSC »
« Nous apprécions positivement l’an I du gouvernement Rimtalba. Au regard du contexte sécuritaire et de la rareté des ressources, nous voyons que ce n’est pas facile. Qu’à cela ne tienne, des actions de mobilisation des ressources sont faites pour pouvoir relever un certain nombre de défis. Maintenant, je vais m’attarder plus sur le domaine de l’administration territoriale en tant que membre de la délégation spéciale de la commune de Kaya, il y a eu beaucoup de reformes, notamment la relecture de la loi n°64/CNT du 20 octobre 2015 portant liberté d’association devenue Loi 011.
Nous disons que cette loi vient assainir le milieu des Organisations de la société civile (OSC) où il y avait des difficultés et beaucoup de choses. Force est de reconnaitre que depuis lors, le décret d’application a été voté mais on attend toujours faire des démarches pour pouvoir se conformer à la nouvelle loi. Vu le temps imparti, nous allons plaider pour que cela soit plus d’une année mais il ne nous reste pratiquement pas sept mois. Il y a aussi la loi sur la décentralisation, nous voyons qu’il y a des innovations majeures, une suggestion a été faite par les OSC pour que les communes soient en uniforme, c’est-à-dire élues par les populations. En résumé, avec les nouvelles réformes, cela permettra de résoudre un certain nombre de problèmes, mais il faut que les décrets d’application suivent le plus tôt possible ».
Germain Rakiswendé Ouédraogo, coordonnateur régional de la Confédération nationale de la culture de Yaadga : « nos autorités ont compris que la culture est un pilier fondamental de tout développement »
« Cela fait exactement un an que nous avons accueilli avec joie la nomination de monsieur Rimtalba Jean Emmanuel comme chef du gouvernement. Pour l’an 1 de l’ensemble des actions, c’est un bilan positif. Chez nous, le gouvernement dans la dynamique de reconquête du territoire national, place la culture parmi les priorités. Nos autorités ont compris que la culture est un pilier fondamental de développement de toute société. En ce qui concerne les arts du spectacle le gouvernement s’est engagé à réhabiliter un maillon fort de la culture qui est le théâtre populaire de Ouagadougou, la redynamisation du Fonds de développement culturel et du tourisme (FDCT) et ensuite les appels à projet.
Cela est une chose très appréciée par les acteurs culturels. Et ces différentes actions sont vues au-delà de nos frontières. Au niveau sous régional ou international, le Burkinabè est très fier et tout cela grâce à la vision du chef de l’Etat le capitaine Ibrahim Traoré et du chef du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Nous pouvons dire sans craindre qu’actuellement nos combattants sont en train de gagner la guerre. Avec la vision actuelle des autorités, nous allons remporter la victoire sur tous les plans. Nous avons beaucoup d’espoir pour un lendemain meilleur au pays des Hommes intègres ».
Barry Rasmané, coordinateur du Mouvement citoyens conscients de Ouahigouya : « nous les invitons à garder le cap »
« Nous sommes sur la bonne voie avec les visions de nos gouvernants actuels. Au niveau des OSC, il y a beaucoup de réformes et cela a permis de mettre chacun à sa place. En tant que représentant d’organisation de la société civile faisant le contrôle citoyen de l’action publique, les différentes actions du gouvernement ont contribué à améliorer les conditions de vie des Burkinabè. En ce qui concerne les OSC, il y a eu la relecture de la loi 064 devenue 011 avec beaucoup d’innovations et surtout la dépolitisation des OSC. Avec cette nouvelle loi, il n’est plus possible d’être en même temps dirigeant d’un parti politique et d’OSC. Nous saluons le gouvernement pour cette vision d’assainir à tous les niveaux. Que ce soit au niveau de l’éducation et de la justice, il y a des réformes majeures et cela fait la fierté des Burkinabè aujourd’hui. Pour la suite, nous les invitons à garder toujours le même cap c’est-à-dire gouverner en tenant compte de la volonté du peuple ».
Alimatou Lompo, secrétaire générale de la coordination régionale des organisations féminines du Liptako : « je salue la mise à la disposition des 13 régions du Burkina Faso de la clinique mobile »
« De prime à bord, j’ai une bonne appréciation du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et de son gouvernement parce qu’il est composé de jeunes très dynamiques et travailleurs. Pour ce qui concerne les actions réalisées, je pourrai dire qu’il y a eu des changements notables dans différents domaines notamment la santé et l’agriculture. Dans le cadre de la santé, le prix de certains produits pharmaceutiques et les frais d’examens de certaines maladies ont connu une baisse. En plus, je salue également la mise à la disposition des 13 régions du Burkina Faso de la clinique mobile qui fournit des services de santé spécialisés et gratuits aux populations rurales, en particulier les femmes et les enfants. Ces cliniques mobiles, équipées pour l’échographie, la mammographie et le dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein, permettent de rapprocher les soins des personnes vulnérables. Pour l’agriculture, bon nombre de projets ont vu le jour pour assurer l’autosuffisance alimentaire partout au Burkina Faso en l’occurrence, l’offensive agro-pastorale. Avec cette initiative, la production de céréales surtout le riz a augmenté dans notre région et a contribué à créer des emplois pour les femmes et les jeunes ».
Abdoulaye Tienon, journaliste à Ouest Info : « le développement est bien possible en période de guerre »
« Sur l’an 1 de Jean Emmanuel Ouédraogo comme chef du gouvernement, le bilan comme tout bilan politique d’ailleurs n’est pas irréprochable. Mais il faut noter qu’il y a eu beaucoup d’acquis. Sur le plan sanitaire, le plateau technique a été nettement amélioré avec la prouesse d’une première expérience de transplantation rénale réussie en juillet dernier à au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo. Sur le plan agricole, les producteurs ont bénéficié de matériels agricoles et un appui technique et en intrants de plusieurs milliards F CFA. Sur le plan éducatif, il y a l’immersion patriotique instaurée et une batterie de mesures engagées pour résorber les retards académiques dans toutes les universités publiques. Ce qui a permis, selon le ministre chargé de l’Enseignement supérieur (ndlr Adjima Tiombiano) de résorber ces retards à plus de 80%.
Une décision récente instaure désormais des examens nationaux pour l’obtention des diplômes universitaires post baccalauréat, l’objectif étant d’avoir des diplômés de qualité à la hauteur du marché de l’emploi et des besoins nationaux. Au niveau de la fonction publique, un travail d’assainissement est engagé aboutissant à la révocation des fonctionnaires. L’objectif étant de rendre performante l’Administration publique pour un développement accéléré parce que le gouvernement de Jean Emmanuel Ouédraogo est conscient que la performance économique d’un Etat dépend de la qualité des agents qui l’animent.
Sur le plan industriel, on a la relance et l’ouverture de nouvelles unités industrielles. BRAFASO est l’exemple le plus récent. On a également la nationalisation progressive d’unités industrielles comme la SOSUCO et tout récemment la SN-Citec. En résumé l’on peut dire que malgré le contexte national difficile marqué par la crise sécuritaire, Jean Emmanuel Ouédraogo est en train de prouver par son bilan que le développement est bien possible en période de guerre ».
Sayouba Mamboné, journaliste à la RBT2 Bobo : « Le Premier ministre s’impose comme l’un des principaux artisans d’une souveraineté retrouvée »
« Un an après son arrivée au perchoir, le Premier ministre Jean Emmanuel s’impose comme l’un des principaux artisans d’une souveraineté retrouvée, en plaçant la maîtrise du destin national au cœur de son action. Dès les premiers mois, il a engagé une dynamique visant à renforcer l’autonomie du pays, aussi bien sur le plan politique qu’économique en encourageant une gouvernance recentrée sur les priorités internes. Cette démarche s’est traduite par une volonté affirmée de réduire les dépendances extérieures, d’optimiser les ressources locales et de promouvoir des initiatives nationales capables de soutenir durablement le développement. S’il reste encore beaucoup à accomplir pour consolider ces avancées, l’année écoulée témoigne d’une direction claire : celle d’un Etat qui cherche à reprendre pleinement en main ses choix et ses orientations. On retient ainsi un effort solide pour réaffirmer la capacité du pays à décider pour lui-même et à défendre ses propres intérêts ».
Bengaly Kebé, leader associatif : « le pays est en chantier »
« J’ai été le premier des Bobolais à applaudir quand Jean Emmanuel Ouédraogo a été nommé Premier ministre du Burkina Faso parce que c’est un jeune patriote engagé que j’ai suivi depuis qu’il était ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme. Nous suivons pas à pas ce qu’il fait à la tête de la Primature et nous sommes ravis des initiatives qui ont été développées dans plusieurs domaines. Dans le domaine de la santé, il y a eu plus de 200 structures de santé qui ont été ouvertes et plus de 60 postes de santé créés. Nous saluons l’arrivée de la clinique mobile qui va plus vers les populations pour leurs problèmes de santé. Toujours dans ce domaine, nous avons assisté à un recrutement de 15 000 agents malgré le contexte dans lequel nous sommes.
Au niveau social, il y a eu plus de 23 000 personnes déplacées internes qui ont bénéficié de logements. En matière d’agriculture nous saluons l’Offensive agropastorale grâce à laquelle des intrants agricoles et des tracteurs ont été donnés aux producteurs. Nous remercions le ministre de l’Agriculture pour les efforts qu’il consent pour le développement de notre agriculture. Au niveau de l’éducation, il faut louer les réformes qui sont engagées en vue d’adapter l’éducation aux réalités burkinabè par le système d’école professionnelle. Nous n’avons pas besoin d’aller faire des dizaines, voire des vingtaines d’années sur le banc. Nous avons besoin que des jeunes soient rapidement formés par des formations techniques.
C’est des réformes positives qu’il faut saluer. Toujours dans l’éducation, il faut reconnaitre que l’accès à l’école est une réalité malgré l’insécurité. Dans le domaine des transports, j’avais alerté sur le vieillissement des bus de la SOTRACO. Mais nous avons assisté à l’arrivée de nouveaux bus. D’autres sont d’ailleurs en route. Sous Jean Emmanuel Ouédraogo, les ministres sont évalués et rendent compte de leur gestion. Nous sommes heureux de vous dire que le climat est satisfaisant. Toujours sous le Premier ministre actuel, les chevauchements des années dans les universités relèvent du passé. Les années universitaires ont été normalisées et il faut remercier les professeurs pour leurs sacrifices.
Sur le plan sécuritaire, la reconquête du territoire sous Jean Emmanuel Ouédraogo ne fait qu’avancer. Nous sommes à plus de 80% du territoire sous contre de nos Forces de défense et de sécurité. Il ne faut pas non plus oublier les réformes économiques qui nous ont permis d’engranger d’argent et d’importante réserve d’or. Je dirai que sous le Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, le pays est en développement. Il est en chantier. Le Burkina Faso est en marche et le bilan est plus que
positif ».
Bruno Salif Démé, citoyen : « il y a un soleil d’espérance au Burkina »
« Je voudrais tout d’abord saluer à sa juste valeur les actions courageuses et les innovations profondes que nous avons constatées de notre gouvernement. Notre nation s’est vraiment engagée aujourd’hui à payer le prix de sa propre libération. Avec ce gouvernement, nous avons vu que les fondements du Burkina sont posés et le pays désormais, de façon responsable, a tourné son regard vers l’avenir. Et l’une des plus grandes victoires de cette première année, c’est la renaissance du patriotisme dans le cœur du Burkinabè. Grâce à l’immersion patriotique, nos jeunes ont compris que désormais, ils ont l’obligation de devenir des citoyens conscients, responsables et productifs.
Désormais au Burkina, nous avançons vers un pays où les grèves ne seront plus à la mode.
Pour ce qui est de l’emploi, notre gouvernement a osé rompre avec l’ancien système qui depuis la nuit des temps, n’a fait que fabriquer des diplômes sans déboucher. Aujourd’hui, la vision, nous constatons qu’elle est bien claire et le cap est vraiment bien fixé. L’Etat a décidé de former des jeunes compétents autonomes et capables de créer leur propre avenir. J’ai personnellement suivi avec intérêt la mise en place de Burkina Suudu Bawdè, encore appelée la maison des entreprises du Burkina.
Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’il y a un soleil d’espérance qui est en train de se lever et cela rassure nos jeunes. Sur le plan de la sécurité, nous sommes tous conscients que le Burkina a décidé d’assumer pleinement son destin. Désormais, nous savons que nous sommes en train d’aller beaucoup plus à l’offensive que d’attendre pour la défensive. Le peuple s’est levé dans un esprit de solidarité pour défendre ses intérêts. Je voudrais également louer l’initiative Faso Mêbo.
A travers cette initiative, tous les Burkinabés se sont engagés par des efforts endogènes pour la restauration de la dignité de notre pays. Cet esprit gagne aujourd’hui du terrain un peu partout dans les secteurs. La révolution est réelle et les choses sont vraiment en marche. Je voudrais féliciter le gouvernement pour la vision qui repositionne le Burkina Faso sur la voie de la libération. Nous sommes également témoins des stratégies qui sont développées pour l’autosuffisance alimentaire. La lutte contre la corruption a inversé la tendance et désormais, les corrompus comme les corrupteurs savent qu’il n’y a plus de pardon.
Du point de vue du service public, il y a un grand changement parce que grâce au contrôle de proximité, les fonctionnaires fantômes sont toujours démasqués et sanctionnés.
Le Burkina et les deux autres pays frères de l’AES ont choisi d’assumer leur révolte. Et pour moi, cette lutte menée avec courage et dignité sera soldée par une victoire éclatante au bénéfice du peuple burkinabè et de l’Afrique tout entière. Pour moi, le Burkina est à nouveau en marche et bientôt notre nation deviendra une source à laquelle d’autres pays viendront pour s’abreuver ».
Jules Sawadogo, étudiant : « il y a beaucoup de choses, qui ont connu une évolution »
« L’appréciation que je fais de la gouvernance du Premier ministre, Jean-Emmanuel Ouédraogo, c’est qu’elle est bonne. Lorsque j’analyse, il y a beaucoup de choses, dès son arrivée, qui ont quand même connu une évolution. En termes de stratégie avec les autres pays de l’AES, et puis même au sein de notre pays, le Burkina Faso, je pense qu’il y a une bonne structuration au niveau des différents ministères et au sein d’autres organismes. Mon point de vue est positif ».
Emile Ouédraogo, étudiant : « le bilan est fort appréciable »
« Concernant l’an 1 de son Excellence, Emmanuel Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, on peut dire que le bilan est fort appréciable. Au regard des défis actuels sur le plan national et international, je pense qu’il fait beaucoup d’efforts pour reconquérir non seulement le territoire national, mais aussi impulser le développement ».
Moumouni Zoungrana, professeur titulaire de littérature orale à l’université Joseph-Ki-Zerbo : « il y a eu beaucoup de réformes audacieuses »
« Nous dirons que c’est un an réussi, un bilan positif, d’autant plus que nous retenons de l’homme, qu’il maîtrise aussi très bien ses dossiers. Ce qui fait qu’il est resté vraiment très proche du peuple et accessible. Il est aussi beaucoup apprécié dans ses prises de parole parce que non seulement, il a ce flair du journaliste, mais aussi une expression très intéressante. Cette appréciation se traduit par les différents actes que les gens posent, lorsqu’il est question de se réunir pour pouvoir accompagner l’Etat. Vous remarquerez que pour la mise en œuvre des initiatives qui ont été prises, comme Faso Mêbo, la Brigade Laabal, les gens sont en train d’apporter leur contribution.
Quand vous regardez les chiffres, ils sont à la hausse parce que tout simplement, il y a une certaine confiance que les populations font au gouvernement et à son Premier ministre. Pour ce qui est de la reconquête du territoire, je pense qu’on peut apporter une appréciation positive, parce que quand vous faites le tour de nos différentes régions, même si la guerre n’est pas finie nous avons pris une courbe ascendante. Lors de son passage à l’Assemblée, on a dit que le territoire était conquis à près de 72-73% et cette dynamique est en train de se poursuivre, parce que quand vous faites le tour des régions, il y a beaucoup de villages qui sont réinstallés, même si on ne fait pas la publicité autour afin de mieux les protéger. Du point de vue du social comme dans tous les secteurs, il y a eu beaucoup de réformes audacieuses. J’en veux pour preuve l’avant-projet de la loi sur les statuts de la chefferie coutumière et traditionnelle.
Il y a aussi le Code des personnes et de la famille. Sous son leadership, je pense que dans l’ensemble, on peut être reconnaissant, parce que le Burkina Faso est en train de rayonner avec ce que le ministère des Affaires étrangères est en train de faire. Je ne peux pas aussi passer sous silence son intervention au Sénégal. Elle a montré qu’on doit compter avec le Burkina Faso désormais. Ce que nous voulons c’est lui souhaiter une santé de fer et beaucoup de courage parce que c’est un combat de longue haleine ».
Hamidou Bagayan, président de l’Association de la veille citoyenne de l’arrondissement 3 : « la sécurité s’améliore »
« Nous avons un Premier ministre qui se bat réellement pour consolider la paix au Burkina Faso. Son engagement dans la lutte contre le terrorisme est remarquable et nous le constatons sur le terrain. Ce qui nous impressionne, c’est qu’il est résolument engagé à travailler avec tout le monde. Il tend la main à toutes les forces vives de la nation. C’est cette union dont notre pays a besoin pour avancer. Après un an, nous pouvons dire que le cap est le bon. La sécurité s’améliore progressivement et le dialogue est privilégié. La première année au pouvoir mérite d’être saluée. Nous l’encourageons à poursuivre sur cette voie pour le bien-être de tous les Burkinabè ».
Ousseni Bikienga, vice-président du Mouvement africain de lutte pour l’Indépendance totale : « son action redonne espoir et fierté ».
« La nomination de Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo à la tête du gouvernement burkinabè représente un tournant majeur pour notre nation. En tant que citoyen engagé, je témoigne aujourd’hui de l’impact positif de son leadership sur notre compréhension de l’avenir du pays. Le Premier ministre est venu incarner et clarifier la vision du Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, auprès de la population. Aujourd’hui, grâce à sa pédagogie et sa proximité avec le peuple, cette vision devient limpide pour tous les Burkinabè.
Ce qui me frappe particulièrement, c’est sa démonstration convaincante de notre capacité d’autonomie. Il a prouvé aux yeux du monde entier et surtout à nous Burkinabè, que notre pays possède toutes les ressources nécessaires pour son développement sans dépendre constamment de l’aide extérieure. Cette prise de conscience collective est révolutionnaire. Aujourd’hui, je crois fermement que sous sa conduite gouvernementale, le Burkina Faso avance résolument vers la souveraineté et la prospérité. Son action redonne espoir et fierté à tout un peuple ».
Daouda Sakandé, chargé de communication du MALIT,
section de Bobo-Dioulasso : « Bobo-Dioulasso renaît progressivement ».
« Ce qui frappe le plus, depuis la nomination du Premier ministre, c’est sa proximité constante avec le monde rural. Il n’a jamais oublié ses racines ni les préoccupations des paysans qui nourrissent notre nation. Sa présence régulière dans les campagnes témoigne de son attachement sincère aux populations qui vivent de la terre. Il écoute, comprend et agit pour améliorer leurs conditions de vie. Le Premier ministre se distingue en s’exprimant admirablement dans nos langues. Cette attitude renforce notre identité culturelle et montre que modernité et tradition peuvent cohabiter harmonieusement. Il prouve qu’on peut diriger avec compétence tout en restant profondément enraciné dans sa culture. Son leadership se caractérise par l’action plutôt que les discours creux. Les résultats parlent d’eux-mêmes. Bobo-Dioulasso renaît progressivement ».
Propos recueillis par la Rédaction





