L’Alternative patriotique panafricaine (APP/Burkindi) a effectué sa première rentrée politique, le samedi 24 novembre 2018 à Ouagadougou. Il s’est agi de présenter le parti et son président, Adama Coulibaly, au peuple burkinabè.
« Victoire par le peuple, pour le peuple ». Telle est la devise de l’Alternative patriotique panafricaine (APP/Burkindi), qui s’est lancé dans la course au pouvoir de l’élection présidentielle de 2020, dans la soirée du samedi 24 novembre 2018 à Ouagadougou. Aux dires du président de l’APP/Burkindi, Adama Coulibaly, le parti est né à la suite de l’insurrection populaire de 2014 et à la résistance du putsch manqué de septembre 2015. La nécessité de sa création s’est imposée comme un devoir patriotique, après un long processus de réflexions et de concertation avec un groupe de patriotes, de démocrates, de progressistes, de révolutionnaires et de panafricanistes du pays, a-t-il soutenu. « Voilà qui fonde le sens de notre devise : par le peuple, pour le peuple ! », a-t-il justifié.
Le président de l’APP/Burkindi a dit être au service de la population burkinabè pour sa libération et son progrès dans le concert des nations libres et prospères. « Servir et non se servir », telle doit être la nouvelle donne politique au Burkina Faso et en Afrique, a poursuivi M. Coulibaly. « Nous nous plaçons sans réserve dans l’opposition, sans faille face aux anciennes pratiques politiques désastreuses développées par le pouvoir actuel et par les anciens serviteurs du régime Compaoré, aujourd’hui actifs dans l’opposition à travers le CFOP », a-t-il soutenu.
L’APP/Burkindi dénonce ainsi « la mal gouvernance du régime actuel » qui bâtit, à son sens, une « oligarchie financière » autour de quelques groupes d’individus, faisant ainsi de la politique, le « plus court chemin pour s’enrichir » en oubliant le peuple. Adama Coulibaly a expliqué que pour son parti, l’intérêt de la patrie prime, d’où le fait que leur vision politique se forge autour du « Lawol Burkindi », c’est-à-dire le chemin de la dignité et du « Horo ya », l’honneur.
Delphine SIDBEGA
(Stagiaire)