Assemblée législative de Transition : 3 personnalités reçues par le Dr Ousmane Bougouma

La Présidente du Parlement des enfants, Bassolé Cherifa Joceline, est allée solliciter l’accompagnement du président de l’ALT pour le bon fonctionnement de leur structure.

Le Président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma, a reçu successivement en audience, dans la matinée du vendredi 23 juin 2023, le Médiateur du Faso, Fatimata Sanou/Touré, une délégation du Parlement des enfants et le chef de la délégation du Comité international de la Croix rouge au Burkina Faso, Laurent Saugy.

La première personnalité à être reçue par le Président de l’Assemblée législative de Transition, Ousmane Bougouma, le vendredi 23 juin 2023, a été le Médiateur du Faso, Fatimata Sanou/Touré. Elle a justifié sa présence à l’ALT par la remise des rapports d’activités 2021 et 2022 de son institution et ce, conformément à la loi qui la régit. En effet, a fait savoir Fatimata Sanou/Touré, après le Président du Faso et le Premier ministre, lesdits rapports devaient être remis au chef du Parlement, Dr Ousmane Bougouma.

« Nous sommes là pour sacrifier à cette obligation et c’est chose faite », a-t-elle confié. Ainsi, a ajouté le Médiateur du Faso, la quintessence des rapports a été faite au Dr Ousmane Bougouma. A ce propos, Fatimata Sanou a indiqué que le Médiateur du Faso a reçu 6286 plaignants pour 446 dossiers en 2021 et plus de 11033 plaignants pour 730 dossiers en 2022. En plus de cela, selon elle, des plaidoyers et des autos saisines ont aussi été réalisés.

« En 2022, nous nous sommes impliqués dans la gestion de la crise au sein de l’université Nazi-Boni et avons formulé des recommandations non seulement à l’endroit du gouvernement mais aussi au ministère en charge de l’éducation et aux intéressés », a-t-elle fait savoir, ajoutant avoir reçu des félicitations du président de l’ALT pour le travail abattu. « Nous lui avons relevé que la loi qui régit notre institution est devenue obsolète eu égard aux nouveaux défis du moment.

Il est nécessaire de revoir cette loi pour prendre en compte les aspirations des peuples mais également les situations que nous traitons et que la loi n’a pas libellé », a declaré Fatimata Sanou. L’occasion faisant le larron, elle a profité plaider pour une augmentation du budget alloué à l’institution pour qu’elle puisse mener à bien ses activités. La deuxième délégation à être reçue par Ousmane Bougouma est celle du Parlement des enfants.

Le manque de financement

A la remise des rapports au Président de l’ALT, Ousmane Bougouma, le Médiateur du Faso, Fatimata Sanou/Touré, a plaidé pour une augmentation du Budget alloué à son institution.

Selon sa présidente, Bassolé Cherifa Joceline, il a été question avec le président de l’ALT de solliciter un appui financier pour bien mener leurs activités ainsi que pour le renouvellement de leur bureau. Au nom de ses camarades parlementaires, Cherifa Joceline Bassolé a demandé, en effet, l’appui de Ousmane Bougouma pour le renouvellement de ses bureaux à tous les niveaux pour permettre aux membres des différents bureaux qui seront mis en place de conduire convenablement leur mandat, faire des formations sur leurs rôles et responsabilités et sur les droits et devoirs des enfants.

Pour le Directeur du développement de l’Enfant du ministère en charge de la solidarité nationale et de l’action humanitaire, Lassané Ouédraogo, Le Parlement des Enfants a été institué pour développer la culture de la démocratie dans leur milieu mais qui fait face à certaines difficultés.

« Nous avons des bureaux qui, depuis 2018, n’ont pas pu travailler faute de moyens. Et, je pense que c’est ce qui sous-tend le plaidoyer à l’endroit du Président de l’ALT qui, d’ailleurs, est le parrain », a declaré M. Ouédraogo. Selon lui, malgré les motifs de satisfaction, des difficultés plombent l’envol véritable du Parlement des Enfants dont le manque de financement est le plus important.

Après le Parlement des Enfants, c’est une délégation de la Croix rouge international qui est allé échanger avec le président de l’ALT. Le chef de la délégation du Comité international de la Croix rouge au Burkina Faso, Laurent Saugy a discuté avec Ousmane Bougouma des questions liées aux droits humains et aux droits internationaux humanitaires. « Le CICR accorde une place importante au rôle des parlementaires », a confié Laurent Saugy, à sa sortie d’audience.

Au regard du contexte sécuritaire, a-t-il ajouté, les échanges avec le chef du Parlement ont aussi porté sur les questions humanitaires consécutives à la crise que le Burkina traverse actuellement. Pour lui, la Croix rouge a toujours été aux cotés des populations affectées et il s’agissait de faire, en sus, le point avec le président de l’ALT des besoins actuels pour des réponses plus appropriées.

Soumaïla BONKOUNGOU

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