Amélioration de l’offre de santé :300 ambulances pour les centres de santé

Pour le ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, des dispositions ont été prises pour le cas des Burkinabè interceptés en Côte d’Ivoire.

Le Conseil des ministres s’est tenu, le mercredi 10 juin 2020, sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Plusieurs dossiers ont été passés en revue, dont l’acquisition de 300 ambulances au profit des centres de santé du pays.

Le Burkina Faso veut relever les défis de l’amélioration des soins de santé pour le bien-être des populations. Dans ce sens, 300 ambulances ont été acquises en vue de renforcer les capacités opérationnelles des structures de santé du pays. C’est l’une des informations qui est ressortie du Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020. « A la date du 10 juin 2020, 185 ambulances ont été déjà réceptionnées et reparties dans les communes distantes des centres de référence.

Les autres seront réceptionnées dans le mois de juillet », a indiqué le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. Il a ajouté, toujours dans le secteur de la santé, qu’un rapport relatif à la riposte contre l’épidémie de la poliomyélite a été adopté. En effet, le 5 janvier 2020, a-t-il rappelé, le Burkina enregistrait son premier cas de polio, dans le district de Ouargaye dans la région du Centre-Est. Ce qui, selon lui, fait que le Burkina Faso rejoint ainsi les 12 autres pays africains qui connaissent l’épidémie.

C’est pourquoi, a relevé le porte-parole du gouvernement, des mesures ont été prises afin de limiter sa propagation. Entre autres mesures, il a cité, la vaccination de plus de
170 000 enfants âgés de 0 à 59 mois, le renforcement de la surveillance et la sensibilisation à la vaccination.

« Deux nouveaux cas ont été détectés, notamment dans le district de Kaya et de Bogodogo. Le conseil a donc marqué son accord pour l’adoption du plan de riposte », a-t-il laissé entendre.
Il ressort également du Conseil des ministres qu’au titre du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, le Bureau national des évaluations environnementales a été érigé en Etablissement public à caractère administratif (EPA).

Cela, avec pour l’Agence nationale des évaluations environnementales comme nouvelle appellation, à en croire le ministre Dandjinou. L’objectif est de doter la structure de capacités mais également d’une présence sur tout le territoire national.
Au sujet de la réouverture des frontières, le ministre Dandjinou a fait savoir qu’au niveau des instances sous régionales telles l’UEMOA et la CEDEAO, des cadres de concertations ont été mises en place pour avoir une date concertée.

Soumaïla BONKOUNGOU

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