Bittou : un bébé abandonné dans un marché

Diapaga : SOS rentrée scolaire

Plus de deux semaines après le début de l’année scolaire 2022-2023, les cours n’ont toujours pas repris dans les établissements post-primaires et secondaires publics à Diapaga, chef-lieu de la province de la Tapoa, a appris Kantigui de sources bien introduites. Face à cette situation indécise, la population a battu le pavé, hier mardi 18 octobre 2022, pour exiger, entre autres, « la reprise des cours dans toutes les écoles, la nomination de nouveaux responsables éducatifs, conditionnée par une obligation de résider dans la ville, le retour de tout le personnel enseignant ». En effet, sortis nombreux pour exprimer leur ras-le-bol, les manifestants ont dit craindre une année blanche pour des milliers d’élèves de la localité. L’un deux, joint au téléphone, a confié à Kantigui que la rentrée scolaire est bel et bien effective dans les établissements privés. Elle le serait également dans les écoles primaires publiques. Pourquoi le post-primaire et le secondaire n’ont pas encore débuté ? Ce qui suscite moult interrogations pour les marcheurs qui étaient majoritairement des élèves et des parents d’élèves. En attendant une solution, ce sont des milliers d’élèves qui s’inquiètent pour leur avenir puisque les scolaires des communes de Tansarga, Tambarga et Namounou ont trouvé refuge à Diapaga. Situation similaire, semblerait-il, à Kantchari qui aurait accueilli les élèves de la commune de Botou. Préoccupé, Kantigui est entré en contact avec des acteurs éducatifs pour en savoir davantage. Certains, craignant le voyage par la route à cause de l’insécurité, seraient disposés à rejoindre leurs postes à condition d’être héliportés. Kantigui appelle qui de droit à trouver des solutions afin de sauver l’année scolaire dans la province de la Tapoa.

Bittou : un bébé abandonné dans un marché

Pour la énième fois, Kantigui a été ulcéré d’apprendre qu’un bébé a été abandonné par sa génitrice sous une table au marché du secteur 1 de Bittou, dans la région du Centre-Est. L’innocent a été retrouvé seul dans la nuit du dimanche 16 octobre 2022. Les services de l’action sociale et la brigade de gendarmerie de Bittou ont fait le constat d’usage. En attendant qu’une enquête permette de retrouver la mère du bébé, sa garde a été confiée à une dame. D’ores et déjà, un confident de Kantigui lui a soufflé que l’auteur de l’acte pourrait se trouver parmi les Personnes déplacées internes (PDI) qui ont trouvé refuge à Bittou. D’où sa suggestion d’orienter les recherches de ce côté. Kantigui déplore le fait qu’un innocent ait été abandonné par la personne qui est censée prendre soin de lui.

SIAO : la 16e édition reportée

Les inconditionnels du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) devront prendre leur mal en patience. Kantigui est tombé sur un communiqué relatif au report de la 16e édition de l’évènement qui était prévue pour la semaine prochaine. « Dans l’attente de la mise en place du gouvernement de la Transition, le secrétaire général du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, assurant l’expédition des affaires courantes, porte à la connaissance de l’ensemble des exposants et des partenaires du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) que la 16e édition prévue se tenir du 28 octobre au 6 novembre 2022 est reportée à une date ultérieure », a pu lire Kantigui dans le communiqué. Au même moment, Kantigui apprenait le report de la 25e nuit des Galian initialement prévue le 21 octobre. Kantigui formule le vœu que des dates soient trouvées dans un bref délai afin de permettre à ces évènements de se tenir au bonheur des amoureux de l’artisanat et du journalisme.

Bogandé : la population attend toujours les moustiquaires imprégnées

Il est revenu à Kantigui que l’opération de distribution de Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA) n’a toujours pas débuté à Bogandé. Initialement prévu en début septembre 2022, le rendez-vous de cette vaste campagne est manqué. A entendre plusieurs sources de Kantigui, il manque un dernier conteneur parmi la dizaine à réceptionner alors que, selon la procédure, aucune distribution ne peut être faite avant la réception définitive de tout le stock. Ce qui intrigue Kantigui, c’est qu’à ce jour, nul ne sait à quelle date va se dérouler la campagne de distribution des MILDA à Bogandé. Kantigui se demande combien de temps les populations devront-elles encore attendre avant de rentrer en possession de leurs moustiquaires ? Connaissant l’importance de la MILDA pour les femmes enceintes et les enfants, principales victimes du paludisme au Burkina Faso, Kantigui appelle les autorités compétentes à faire diligence afin que l’opération puisse, enfin, avoir lieu dans cette localité du pays.

Kantigui

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