CENI : nouveau report des élections

Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a, pour la seconde fois reporté, les élections du président et du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) initialement prévues pour le jeudi 15 juillet 2021 à Ouagadougou au lundi 19 juillet prochain.

Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation privilégie la concertation dans la désignation du président et du vice-président
de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Prévues pour se tenir hier, les élections des responsables de la CENI ont été pour la deuxième fois reportées par le ministère en charge des libertés publiques. Une nouvelle date, à savoir le lundi 19 juillet 2021 à 15 heures a été annoncée par le ministre en charge de l’administration territoriale, Clément Sawadogo. Selon lui, le premier report des élections a été fait dans le but de mieux peaufiner le processus. « Nous avons convoqué de manière règlementaire la séance de cet après-midi. Nous avons constaté que 9 commissaires ont répondu présents et que 6 sont absents », a-t-il regretté. Au regard de cette situation, M. Sawadogo a indiqué que son département agissant pour le compte du gouvernement considère qu’il est important de donner des chances au dialogue. D’où le nouveau report des élections des responsables de la CENI pour la recherche de solutions négociées afin de préserver la quiétude, la sérénité des institutions, en l’occurrence la CENI. Ainsi, a-t-il poursuivi, le gouvernement montre sa forte prédisposition à encourager le dialogue entre toutes les composantes qui ont désigné des représentants dans cette institution. « Nous n’avons pas voulu que les élections se déroulent même si une majorité s’est présentée », a insisté Clément Sawadogo. Par conséquent, le ministre a invité l’ensemble des composantes à intégrer plus de flexibilité dans leurs positions afin qu’ils puissent évoluer avec le maximum de succès pour l’institution en charge des élections au Burkina.

« Nous voulons éviter les crises institutionnelles dont le pays n’a pas besoin dans le contexte actuel », a confié le ministre. Celui-ci a lancé un appel à la classe politique en particulier et à toutes les autres composantes afin qu’une issue heureuse soit trouvée à cette crise.

Abdoulaye BALBONE

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