Collège Saint Joseph Moukassa : le fondateur honoré ce 27 mai

Collège Saint Joseph Moukassa : le fondateur honoré ce 27 mai

Au cours d’un voyage dans le Boulkièmdé, il est parvenu à Kantigui qu’une grande messe d’hommage à une illustre personnalité du monde catholique ayant beaucoup investi dans le domaine éducatif se prépare. Il s’agit, selon les informateurs de Kantigui, du Frère français Camille Marc Mercier, premier directeur du collège d’enseignement général Saint Joseph Moukassa de Koudougou créé en 1961. Les organisateurs que sont l’Amicale des anciens élèves dudit collège et leurs partenaires ont indiqué que la journée spéciale dédiée au Frère Camille Marc Mercier aura lieu le 27 mai prochain dans la cité du Cavalier rouge. Pour bien meubler cette journée d’hommage, ils ont prévu une messe d’action de grâce, l’érection d’un musée au nom de Camille Marc Mercier, la collecte et l’exposition d’effets personnels, photos, œuvres littéraires du « vieux » comme l’appelaient affectueusement ses proches collaborateurs. Kantigui salue ce bon sens de reconnaitre le mérite et le sacerdoce d’un homme qui s’est investi dans la formation et l’éducation de la jeunesse au Burkina Faso.

Droits humains : une nouvelle ONG s’installe au Burkina

Dans ses pérégrinations, Kantigui a ouï dire qu’une nouvelle organisation non gouvernementale s’est installée au Burkina Faso. L’ONG Stand for Life and Liberty (S2L) qui intervient dans la protection et la promotion des droits humains et déjà présente dans certains pays africains étend donc ses tentacules jusqu’au pays des Hommes intègres après la Belgique, le Niger, le Cameroun, etc. Désormais, a expliqué un des points focaux à Kantigui, les coordinations nationales ont « voix au chapitre » des organisations de la société civile de leur pays. En effet, le « parchemin » que le l’ONG vient d’avoir va lui permettre de mener ses activités en toute sérénité au Burkina. La fiche de renseignement dont Kantigui a obtenu copie mentionne que S2L Burkina Faso est dirigée par Octavie Noellie Neya/Ouédraogo, juriste-communicatrice. Kantigui se réjouit de la naissance d’une structure engagée dans la protection et la promotion des droits humains.

Salaires impayés : un étudiant obtient justice

Kantigui a appris le dénouement heureux de l’action d’un étudiant contre son ancien patron qui refusait de lui payer la somme qu’il lui devait. En effet, pour compléter ses allocations FONER assez limitées, le jeune étudiant de 24 ans s’est fait embaucher dans une entreprise de sécurité en décembre 2021. S’il s’est engagé à respecter les conditions de travail de l’entreprise, l’étudiant en retour a insisté sur une seule exigence : le paiement régulier du salaire à la date convenue. Mais de ce qu’il a rapporté à Kantigui, tous les mois, il lui faut « rougir les yeux » avec le patron pour pouvoir percevoir son dû. Cela a été le cas pendant plusieurs mois. Pour le mois d’octobre 2022, le patron ne s’est pas exécuté jusqu’au 23 novembre. L’étudiant a alors décidé de démissionner tout en poursuivant le salaire des mois impayés. Le patron, comme à son habitude, se contentait de formuler des promesses qu’il ne respectait pas. C’est alors qu’en début février 2023, le jeune est allé porter plainte auprès de l’Inspection du travail. Comble du cynisme, son ex-patron lui a sorti une pile de dossiers en instance devant la justice pour lui faire comprendre qu’il perdait son temps. Mais l’étudiant est resté droit dans ses bottes, en multipliant les démarches à l’Inspection du travail au point de recourir à un huissier pour se faire payer la somme relativement modique que lui devait son ancien patron qui s’est vu dans l’obligation d’obtempérer. Kantigui note que ces cas de conflits pour salaires impayés sont légion, notamment, dans le secteur privé, mais il entend ici relever la combativité du jeune étudiant et la confiance qu’il a portée aux institutions pour obtenir réparation. Kantigui appelle les employeurs à remplir leurs obligations vis-à-vis des agents.

Fada : un enfant se fracture la jambe dans un caniveau en caniveau

Kantigui a eu vent du malheur d’une famille au secteur 2 de la ville de Fada N’Gourma où des travaux de voirie ont cours sur une voie principale. Un enfant en bas âge de la famille a été porté disparu pendant toute une soirée sans que personne ne sache où il était. Ce n’est que le lendemain qu’il sera retrouvé évanoui dans le caniveau du chantier. Transporté à l’hôpital, les examens ont révélé une fracture à la jambe. Kantigui se fait ici le porte-parole des habitants de ce quartier pour les désagréments causés par ce chantier interminable. La saison des pluies qui s’annonce rendra la situation encore plus dangereuse avec ces trous béants à travers le quartier. Kantigui appelle les autorités compétentes à prendre les mesures qui siéent pour une fin des travaux afin d’éviter que le pire se produise.

SND : des salariés rattrapés six ans après

Kantigui a capté des bruits de grogne provenant d’une importante société privée dont les salariés ont été informés qu’ils seront soumis aux coupures relatives au Service national pour le développement (SND) à partir de la fin de ce mois de mai 2023, et ce, pour un an. Cette entreprise aurait été interpellée sur l’obligation pour tout salarié engagé avant l’âge de 30 ans de consacrer la première année de service à l’accomplissement de son service national à travers, notamment une retenue du salaire de base reversée au SND. Depuis 2017, cette entreprise privée ne mettait pas ses travailleurs concernés par cette loi sous le régime SND. Interpellée en début d’année, elle a donc décidé d’appliquer les retenues de manière rétroactive au grand dam des agents. De ce qu’il est revenu à Kantigui, même les employés qui étaient à deux jours de leur trentième anniversaire subiront la mesure. Plus de deux cents personnes sont concernées par la décision.

Kantigui

Kantigui2000@gmail.com

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