Des élèves-gendarmes refusent le « 50 kils-marche »

Des élèves-gendarmes refusent le « 50 kils-marche »
Kantigui a appris qu’après une année de formation à l’école nationale de gendarmerie à Bobo-Dioulasso, des élèves-gendarmes, recrutés sur concours direct, ont décidé une nuit de déserter l’école pour boycotter la marche sur 50 kilomètres communément appelée « 50 kils-marche ». Selon une certaine source, ces futurs pandores ont évoqué le manque de sécurisation des colonnes lors des marches. De ce qui est parvenu à Kantigui, il y aurait eu par le passé une collision entre deux véhicules qui aurait causé la mort d’un élève-gendarme et blessé six autres lors d’un « 50 kils-marche ». Selon l’informateur de Kantigui, cette désertion est inédite à l’école de gendarmerie. D’autres sources indiquent que les élèves-gendarmes craignent que leurs colonnes de marche ne soient attaquées par des individus armés.

Mort mystérieuse d’un enseignant à Ziniaré
De passage dans la cité de Naba Oubri le weekend dernier, Kantigui est tombé sur un malheureux évènement. En effet, il a ouï dire qu’un corps sans vie a été découvert sur un terrain, le samedi matin, au secteur 1 de Ziniaré. En tendant bien l’oreille, Kantigui a appris que le cadavre était celui d’un acteur de l’éducation, âgé d’environ 45 ans. Le défunt serait revenu de son service dans l’après-midi du vendredi et serait ressorti à la suite d’un coup de fil. Il se serait retrouvé avec d’autres amis non loin de chez lui, mais s’est retiré un moment, promettant revenir. Mais las d’attendre, ses amis auraient tenté de le joindre au téléphone en vain, avant de conclure qu’il était rentré à domicile. Tard dans la nuit, son épouse aurait aussi tenté de le contacter sans succès. Au petit matin, ses amis et parents ont été alertés. Dans leurs recherches, ils auraient retrouvé son véhicule stationné et condamné avec ses téléphones à l’intérieur, a précisé le confident de Kantigui. C’est après que son corps a été retrouvé. Beaucoup d’interrogations demeurent sur cette mort mystérieuse, si l’on sait  que le corps de l’infortuné présentait des blessures.

CHR de Dédougou : la croix et la bannière pour faire une échographie
C’est la croix et le bannière pour avoir un examen d’échographie au Centre hospitalier régional (CHR) de Dédougou, a constaté Kantigui, le mardi 14 janvier 2020. En souffrance, une patiente s’est vue recommandé une échographie abdominale pelvienne, la veille. En se présentant au service de radiologie, rendez-vous lui a été donné le 15 février 2020, soit dans un mois. Alors que son médecin traitant souhaitait voir les résultats dans deux jours. Dans ces conditions, elle se voit obligée d’aller se saigner financièrement dans des cliniques pour un examen qui lui aurait coûté nettement moins cher au CHR. Pour mieux comprendre la situation, Kantigui a contacté une source sanitaire qui explique qu’avant, les manipulateurs se chargeaient des examens de l’échographie tous les jours. Mais depuis l’arrivée des spécialistes, qui ne travaillent que deux à trois fois dans la semaine, le programme aurait été bouleversé. « Une situation qui nous met mal à l’aise, car nous sommes obligés de référer nos malades dans des cliniques », regrette l’informateur. Kantigui interpelle les responsables de l’hôpital afin qu’une solution soit trouvée pour soulager les populations de cette localité.

CDP-Yatenga : attitude confuse d’un député ?
Kantigui a intercepté, il y a quelques jours, une correspondance du premier responsable de la section du Yatenga du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Barou Oumarou Ouédraogo. Dans cette lettre adressée au député du parti, Wendyélé Sawadogo, l’auteur s’inquiète d’un certain nombre d’agissements et de faits de l’élu national jugés contraires aux principes du parti. « Camarade, il nous a été donné de constater que votre domicile sis au secteur 1 de la commune de Ouahigouya tient régulièrement lieu de rencontre des militants et sympathisants d’un parti politique concurrent, soutenant Kadré Désiré Ouédraogo, candidat déclaré à la présidentielle de 2020. Pour preuve, une réunion a été tenue le jeudi 3 octobre 2019 au lieu sus-cité, présidé par Boureima Badini, démissionnaire du CDP. La dernière en date est cette rencontre de mise en place du bureau de la section Yatenga du parti le « Mouvement Agir en Ensemble », le samedi 21 décembre 2019 dont votre domicile a servi de cadre», a par exemple lu Kantigui. Reconnaissant certes que le domicile de M. Sawadogo est un lieu privé, Barou Ouédraogo estime qu’il est légitime de sa part de s’inquiéter, car le député exerce un mandat électif du parti. Le plaignant qualifie l’attitude de l’élu national de « confuse » voire un « acte de trahison » à l’encontre du CDP. En tous les cas, Kantigui promet de suivre de près cette affaire.

Un dispensaire non opérationnel depuis 14 ans
Kantigui est tombé des nues le weekend écoulé, dans le village de Goéré à 7 km de Kiembara dans la province du Sourou. En effet, parti pour des événements sociaux dans le village, Kantigui a été conduit devant un dispensaire, avant d’apprendre que l’infrastructure, construite depuis 2006, n’est toujours pas fonctionnelle. 14 ans donc, a-t-on raconté à Kantigui, que les populations qui croyaient être au bout de leurs peines, scrutent désespérément l’horizon. En effet, le village étant séparé de Kiembara par un barrage, les évacuations sanitaires sont impossibles une fois que les pluies s’installent, alors qu’il n’y a pas de pirogue dans la localité. Kantigui se demande comment un dispensaire peut être construit sans être opérationnel, alors que le gouvernement fait des pieds et des mains pour rapprocher davantage les centres de santé des populations. Kantigui se souvient qu’en mai 2019, Sidwaya s’était fait l’écho d’un autre cas, un CSPS resté non fonctionnel pendant 12 ans dans le village de Vohogdhin, commune de Komin-Yanga.

L’enseignant, son collègue et le crédit de 100 000 F CFA
Dans le milieu enseignant à Ziniaré, le sujet est sur presque toutes les lèvres. Dans les faits, deux amis, tous acteurs de l’éducation, se seraient trimbalés à la gendarmerie pour une histoire de crédit. Selon l’informateur de Kantigui, le plaignant a convoqué son compagnon pour un crédit de près de 100 000 F CFA qu’il tarde à payer. D’après la source de Kantigui, la femme du plaignant tient une boutique de vente de friperies. Et son compagnon aurait amené toute sa famille pour s’acheter des vêtements à la boutique de celle-ci, pour un montant de près de 100 000 F CFA « payable à la fin du mois ». Mais après plusieurs mois, le créancier ne se manifeste pas et ne répond plus au téléphone. Offusqué par ce comportement, le plaignant a saisi la gendarmerie pour permettre à son épouse de rentrer en possession de ses fonds, car c’est lui qui a été l’intermédiaire. Alors le créancier a été interpellé pour son forfait.

Un an de prison pour des trafiquants de peaux d’animaux sauvages
Lors d’un voyage la semaine dernière dans la cité de Yendabli, Kantigui a fait un tour au palais de justice pour souhaiter ses vœux de nouvel an aux acteurs. Il a été informé à l’occasion, que le mercredi 18 décembre 2019, le Tribunal de grande instance de Fada a reconnu Madi et Samuel Ouédraogo, coupables de détention de spécimens de peaux d’animaux partiellement et intégralement protégés. Ces trafiquants ont été appréhendés un an plus tôt, au moment où ils tentaient de commercialiser deux peaux de lion et trois peaux de panthère à Ouagadougou. Des espèces rares en voie d’extinction en raison du trafic de faune. Ils ont été condamnés à 12 mois de prison chacun avec sursis. Ils devront verser à l’Etat, la somme de 500 000 F CFA chacun au titre des amendes et 3 250 000 F CFA à l’agence judiciaire du Trésor. Cette somme représente les réparations du préjudice causé aux efforts de protection de la faune au Burkina. Selon l’informateur de Kantigui, les défenseurs de la conservation auraient espéré que la main de la justice soit plus lourde, en condamnant par exemple les contrevenants à une peine privative de liberté, la législation prévoyant des peines allant jusqu’à 5 ans de prison ferme.

Centre-Nord : le couvre-feu prorogé jusqu’au 31 mars 2020
Un communiqué sur les mesures sécuritaires dans la région du Centre-Nord, datant du mardi 14 janvier 2020 est tombé dans les mains de Kantigui. Dans cette note, le gouverneur, Casimir Séguéda, proroge jusqu’au 31 mars 2020 de 18h30 à 6h00, la période de restriction de la circulation de motocyclettes dont la cylindrée est supérieure ou égale à 125 cm3 et des tricycles. La mesure avait pris fin le 31 décembre 2019. Exception faite à la circulation des ambulances tricycles, autorisées sur présentation d’un laissez-passer ou d’un ordre de mission délivré par une autorité compétente. Kantigui a également pu lire dans le communiqué que tout contrevenant s’expose à des sanctions conformément aux textes en vigueur. Kantigui invite donc les populations à respecter cette mesure, afin de faciliter la tâche à nos Forces de défense et de sécurité.

Kantigui
kantigui2000@gmail.com
(00226) 25 31 22 89

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