Formation en métiers de BTP : 94 jeunes défavorisés reçoivent leurs kits d’installation

La remise symbolique de kits d’installation aux bénéficiaires.

Le ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l’entrepreneuriat et de l’Emploi, Salifo Tiemtoré, a présidé la cérémonie de clôture de la formation sur les métiers du bâtiment et travaux publics, le jeudi 28 janvier 2021 à Ouagadougou.

Après 55 jours de formation sur les métiers de Bâtiment et travaux publics (BTP), 94 jeunes défavorisés issus des treize régions du pays ont reçu leur attestation et de kits d’installation individuels. Il s’agit de 34 en métier d’électricité-bâtiment, 20 en gros œuvre (maçonnerie, ferraillage, coffrage), 10 en seconde œuvre (peinture, carrelage, et staff), 10 en menuiserie aluminium et 20 en soudure. La cérémonie de clôture, est intervenue le jeudi 28 janvier 2021, à Ouagadougou. Le ministre en charge de la jeunesse, Salifo Tiemtoré s’est réjoui de cette formation qui vise à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes dans les métiers porteurs.

Et cela, a-t-il fait savoir, consiste à développer l’esprit entrepreneuriat. M. Tiemtoré a révélé que la formation a permis aux apprenants, la maîtrise des différents domaines du BTP à travers la réalisation des bâtiments de type F3 aux R+1. De plus, il a ajouté que les ouvrages tels que les revêtements en carreaux, grès cérame et marbrés, des tables-bancs, bureaux, des portails en fer, portes, fenêtres etc. relèvent désormais de leur de compétence. Une telle action, a estimé le ministre Tiemtoré, rentre en droite ligne de la valorisation du capital humain en vue du projet de création de 600 000 emplois du programme du président, Roch Marc Christian Kaboré.

D’où l’importance, a-t-il laissé entendre, de cette initiative sans discrimination du Fonds d’appui pour la formation professionnelle (FAFPA) pour agir dans la formation pratique de ces jeunes qui désirent s’affirmer. Toutefois, le ministre a invité les apprenants à la persévérance, à la solidarité et à l’innovation dans leur métier. Et d’inciter les entrepreneurs présents à les accompagner dans leur insertion professionnelle. Dans cette même lancée, le directeur du FAFPA, Issiaka Kaboré, a affirmé que de nombreux jeunes peinent à s’offrir une formation par manque de moyens financiers.

« Valoriser le capital humain sans discrimination »

A l’entendre, la volonté de son département pour pallier cette situation, a consisté à l’octroi des bourses à 94 jeunes de milieux défavorisés. D’un montant global de 41 675 000 FCFA, M. Kaboré a soutenu que ladite formation qui s’est déroulée du 3 novembre 2020 au 8 janvier 2021 à travers une signature de convention en collaboration avec l’Ecole polytechnique privée du Faso (E2PF).

En saluant toute l’équipe de l’encadrement et le partenariat avec sa structure, le directeur de l’école polytechnique privée du Faso, Laurent Méda, a éclairci que les jeunes, ne disposant pas d’aucune qualification et d’expérience professionnelle, ont souhaité acquérir des compétences.

En ce sens, il a réitéré sa gratitude pour l’accompagnement et l’accueil des apprenants pour la formation pratique en entreprise.
« Chers diplômés, cette matinée n’est que le début d’une longue aventure. Vous aurez de nombreux défis à relever. Mais, je ne doute pas un seul instant de votre capacité à dompter toutes les difficultés qui interviendront », a réconforté M. Méda.
Le représentant des apprenants, Guy Laurent Guigma a, au nom de ses camarades, exprimé sa satisfaction pour cette subvention qui leur a permis de se former.

« Cette formation nous présente le chemin menant à la lumière de l’emploi dans un sombre labyrinthe de chômage dans lequel de nombreux jeunes s’y trouvent piégés », a-t-il souligné, avant d’adresser ses remerciements aux responsables du centre pour leur patience et leur soutien au cours de l’apprentissage. A l’endroit du parrain et des représentants d’entreprise, le jeune Guigma a plaidé :
« ces jeunes sont qualifiés, dynamiques, courageux et prêts à travailler.

Ils ne demandent qu’une opportunité de travail». Quant au parrain Achille Thierry Ouédraogo, il a signalé que le domaine du BTP est pourvoyeur d’emplois. Toute chose, a-t-il poursuivi, qui contribue au développement du Burkina Faso. De ce fait, il a exhorté ses filleuls à l’honnêteté et la conscience professionnelle.

Achille ZIGANI
(Collaborateur)

Laisser un commentaire