Législatives 2020 : La CENI entame la validation des candidatures

Selon le président de la CENI, Newton Ahmed Barry (3e à partir de la droite), a indiqué que les travaux d’examen et validation des candidatures aux élections législatives reposeront sur les prescriptions du Code électoral.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a entamé, dans la matinée du jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou, la validation des candidatures pour les élections législatives du 22 novembre 2020.

A la suite de la validation des candidatures pour l’élection présidentielle, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a débuté les travaux en commission pour celle des prétendants à la députation. La cérémonie de lancement de cette activité est intervenue, hier jeudi 8 octobre 2020, dans la salle des fêtes de Ouaga 2000. Selon le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, trois jours durant, des commissions ad-hoc ont été mises en place afin de procéder à l’examen et à la validation des dossiers des candidats en lice pour les prochaines élections législatives.

Au total, a indiqué M. Barry, ce sont 132 dossiers de partis politiques, de regroupement de partis politiques, et d’indépendants qui seront passés au crible par les commissions de validation. Ce, a-t-il souligné, en présence des candidats eux-mêmes ou de leurs représentants. « Dans les sous-commissions, nous avons un guide qui va servir de référentiel à l’examen et à la validation des dossiers. Les partis et les candidats ont des obligations qu’ils doivent remplir avant la validation de leurs listes », a-t-il fait savoir.
Bien avant le début des travaux des commission ad hoc, le président de la CENI a rappelé le processus qui doit conduire à la validation des dossiers, ajoutant que l’important est de s’en tenir aux termes de la loi en la matière.

Cette démarche a été saluée par des représentant de partis politiques, qui ont estimé que la CENI n’a fait que mettre en œuvre ce qui est prescrit par les textes. «Sur le principe, je pense que ça ne souffre d’aucun débat », a en effet, soutenu le représentant du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Aboubacar Sawadogo. Il a tout de même souhaité que la jurisprudence prévale lors des travaux, au regard de certaines contraintes.

Synthèse de Soumaïla BONKOUNGOU

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