Plan d’actions régional de la Transition : les grandes lignes présentées aux communes du Centre

Le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga (milieu), a appelé les communes rurales du Centre à s’investir pour la réussite de la mise en œuvre du PART.

La direction régionale de l’Economie et de la Planification du Centre a organisé un atelier de cadrage pour l’élaboration du Plan d’actions régional de la Transition (PART), le mercredi 13 juillet 2022, à Ouagadougou.

Des représentants des communes rurales de la région du Centre se sont réunis, le mercredi 13 juillet 2022, à Ouagadougou, pour cadrer l’élaboration du Plan d’actions régional de la Transition (PART). C’était au cours d’un atelier organisé par la direction générale de l’Economie et de la Planification. La rencontre a été présidée par le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, en compagnie de la directrice régionale de l’Economie et de la Planification du Centre, Angéline Sia et de ses collaborateurs.

Le gouverneur de la région du Centre a rappelé qu’à l’issue de la mise en place du Plan d’actions de la Transition (PAT) sur le plan national, le 6 mai 2022, le gouvernement de la Transition a jugé nécessaire de mettre en œuvre le PART. L’objectif de l’atelier, selon lui, est d’harmoniser la compréhension des acteurs et collaborateurs régionaux et de leur déballer le contenu du plan. Ce, a-t-il expliqué, pour que des recommandations puissent être énumérées et prises en compte dans la finalisation du document.

En outre, il s’est agi de revoir les objectifs du PART et de s’assurer de sa faisabilité, a ajouté M. Bassinga. Il a aussi invité les acteurs à s’investir pour la réussite du plan au regard de son importance et de sa nécessité. « Il faut noter que les objectifs du PART sont diversifiés parmi lesquels, la planification des produits qui concourent à la réalisation des actions prioritaires, l’identification du coût annuel pour chaque produit élaboré, l’identification des indicateurs liés aux actions et aux produits en fixant leurs cibles annuelles, la fédération des acteurs régionaux autour des priorités définies, etc. », a indiqué le chef du service chargé de la planification, Moussa Zongo.

Celui-ci a laissé entendre que c’était urgent d’adopter le PART car la direction régionale de l’Economie et de la Planification ne dispose plus d’assez de temps. Un délai de moins de trois semaines lui est imposé pour délivrer le document officiel du PART, à l’en croire. « La direction régionale de lEéconomie et de la Planification est tenue d’organiser une rencontre avant, le 28 juillet 2022, pour une revue à mi-parcours et une revue annuelle et de déposer le document avant le 5 août 2022, pour être soumis en appréciation au Conseil des ministres », a rappelé le chef du service chargé de la planification.

Par ailleurs, il a énuméré plusieurs défis, à savoir la gestion du foncier, la mobilité urbaine, l’autonomisation des jeunes et des femmes, l’incitation de la population à la pratique du sport. A cela s’ajoutent, a-t-il noté, le développement des pôles de croissance, la protection et la préservation du patrimoine culturel, le développement des capacités techniques et financières des collectivités territoriales, la création d’un cadre de concertation au niveau de la région, etc. Des organes de suivi ont été aussi mis en place pour évaluer les actions du PART, aux dires de M. Zongo.

Il a fait savoir, en sus, que le PART s’opérationnalise au niveau de la région du Centre à l’instar des autres régions, tout en invitant les acteurs à se mobiliser et à s’impliquer pour la réussite de la mission à eux assignée. La directrice régionale de l’Economie et de la Planification a souligné que le PAT au niveau national s’articule autour de la lutte contre le terrorisme, la restauration de l’intégrité territoriale, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat, l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale et la cohésion sociale.

Des défis à relever Au regard de la situation sécuritaire, Il est ressorti la nécessité d’appuyer les autorités pour la réussite de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme suivant le PAT 2022-2025 sur le plan national. Parmi les défis, figurent également la reprise des engagements et opérations par les partenaires, l’adoption des approches de financement et de mise en œuvre des interventions en favorisant les approches participatives et intégrées. Aussi, le fait de combler le besoin de financement du PAT 2022-2025 est indispensable pour déclencher les impacts des politiques en faveur des populations.

Boukary BONKOUNGOU

Nadège KINDA (Stagiaire)

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