Prévention du génocide : Wairimu Nderitu et Olivia Rouamba explorent les mécanismes

La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba, a reçu en audience, le lundi 25 septembre 2023, à New York, aux Etats-Unis, la Conseillère spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la Prévention du génocide, Wairimu Nderitu. Les deux personnalités ont exploré les mécanismes par lesquels les génocides peuvent être éradiqués dans le monde.

Le discours de la haine et de la stigmatisation sont, le plus souvent, les principales causes qui sont à l’origine des génocides dans le monde. Le gouvernement du Burkina Faso veut travailler à prévenir ce fléau à travers la mise en place des programmes et des plans d’actions, en coordination avec le système des Nations unies. Cette problématique a, en effet, été au centre des échanges entre la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba et la Conseillère spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la Prévention du génocide, Wairimu Nderitu, au cours d’une audience.

C’était le lundi 25 septembre 2023, à New York aux Etats-Unis, en marge de la 78e Assemblée générale de l’ONU. « Nous avons pu aborder la situation du Burkina Faso et surtout le contexte sécuritaire. Et, l’aspect qui a le plus marqué les échanges est celui de la réconciliation et de la cohésion sociale. L’une des questions qui se trouve être au cœur du génocide, c’est souvent la question de la stigmatisation et le clivage entre les différents groupes ethniques », a déclaré Olivia Rouamba, à l’issue des échanges. Elle a ensuite fait savoir que la Conseillère spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la Prévention du génocide, Wairimu Nderitu, a souhaité qu’avec les autorités burkinabè, sa structure puisse examiner la possibilité de mettre en place des programmes et des plans d’actions au niveau national afin que les groupes stigmatisés puissent connaitre une intégration totale au Burkina Faso. Une démarche qui, a relevé Olivia Rouamba, s’inscrit en pôle position dans le pilier 4 du Plan d’actions pour la Stabilisation et le développement (PA-SD). Selon la ministre en charge des Affaires étrangères, Wairimu Nderitu a promis effectuer une visite au Burkina Faso très prochainement à l’effet de peaufiner des perspectives efficaces pour la prévention du génocide.

Soumaïla BONKOUNGOU, à New York (Etats-Unis)

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