Les membres de la délégation spéciale consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI- BF) ont été installés, vendredi 19 juin 2025, à Ouagadougou. Composée de huit membres et dirigée par Roland Achille Sow, l’équipe a pour mission de conduire cette phase transitoire, pour la mise en route du nouveau dispositif, conformément à la vision et aux attentes du gouvernement.
La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF) dispose désormais d’une délégation spéciale consulaire. Les membres ont été officiellement installés, vendredi 19 juin, à Ouagadougou, par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Poda. Il s’agit de Roland Achille Sow, président, Abdoulaye Nabolé, (1er vice- président chargé de l’industrie), Seydou Zanga Sessouma, (2e vice-président chargé du commerce), Aly Porgo, (3e vice-président chargé des services), Issoufou Maiga, ( 4e vice-président chargé de la délégation consulaire), Roch Donatien Nagalo (5e vice-président chargé des organisations professionnelles et faitières), Priscille Zongo (6e vice- présidente chargée de de communication des relations extérieures et des délégations consulaires régionales ) et de Raoul Tiené, rapporteur. « Vous avez été choisis par le gouvernement comme une équipe de combat pour l’animation de la délégation spéciale consulaire de la CCI-BF », a confié le ministre Serge Poda. Ainsi, ils ont la responsabilité de conduire cette délégation qui assure pleinement les missions des organes consulaires conformément aux statuts particuliers de la CCI-BF en vigueur. Et ce, jusqu’aux élections prochaines et à l’entrée en fonction des nouveaux élus consulaires. Une mission qui comprend, entre autres, la coordination des affaires courantes consulaires et de participer à l’organisation des élections consulaires, en synergie avec la direction générale de la CCI-BF et sous la supervision du département en charge de l’industrie, ministère de tutelle. « Votre engagement et celui du secteur privé dans toutes ses dimensions sont importants pour la réussite de cette réforme qui ouvre la voie à des perspectives de partenariat renforcées et facilitent les échanges plus structurés entre le public et le privé », a soutenu le ministre. A ce sujet, il a rassuré le monde des affaires que le gouvernement, dans sa quête de consolidation de la souveraineté nationale, a pris la pleine mesure des nombreux défis à relever pour accompagner la transformation structurelle de l’économie burkinabè. Le tout nouveau président de la délégation spéciale consulaire de la CCI- BF, Roland Achille Sow, a relevé que la CCI-BF, en tant qu’interface stratégique entre l’Etat et le secteur privé, se doit
d’être un moteur de la vision incarnée par les plus hautes autorités du pays.
Les VDP de l’économie
A cet effet, il a mentionné que ce mandat ne constitue pas un privilège pour lui et son équipe, mais plutôt, une mission au service d’un Burkina debout, souverain et maître de son destin économique. « Nous devons œuvrer à rendre notre économie plus forte, portée par des entrepreneurs engagés, des filières structurées et des politiques industrielles adaptées à nos réalités », a-t-il lancé à son équipe. Toute chose qui, selon lui exige une gouvernance consulaire exemplaire, fondée sur la transparence, la redevabilité et l’écoute active de tous les opérateurs économiques. Il a également insisté qu’en tant que délégation spéciale consulaire, sa mission qu’il qualifie de mission de combat, s’articulera autour des axes stratégiques majeurs que sont la contribution soutenue du secteur privé à la
souveraineté économique et à l’offensive industrielle. A cela, il a ajouté l’appropriation de la refondation institutionnelle et le renforcement de la gouvernance de l’institution avec un accent particulier sur l’inclusion et la mobilisation des acteurs pour la mise en œuvre des grands projets de l’Etat. A l’occasion, Serge Poda a rappelé que le gouvernement, à travers son département, a engagé une réforme profonde de certaines structures stratégiques dont la CCI-BF, une institution âgée de 77 ans. Cette réforme actée en décembre 2024, dans un contexte de double défi sécuritaire et humanitaire, a profondément redimensionné et modernisé le cadre institutionnel, orga- nisationnel et fonctionnel de l’Institution dans le but de doter l’Etat d’instruments efficaces de mise en œuvre de la politique gouvernementale en faveur du secteur privé, avec en filigrane l’intérêt général du peuple. En effet, cette réforme qui crée une nouvelle architecture institutionnelle de la CCI-BF vise à assurer le renforcement de la gouvernance et du contrôle, la précision des rôles et actions des acteurs, ainsi que la modernisation des fonctions consulaires.
Mariam OUEDRAOGO