Le groupe Hage a mis en terre, le samedi 12 septembre 2020, 400 plants sur la ceinture verte de la ville de Ouagadougou. Cette action de l’entreprise montre son engagement auprès des autorités communales à réhabiliter cet espace qui a subi des agressions de tout genre.
La construction d’un mieux-être pour les populations burkinabè et celles de Ouagadougou en particulier préoccupe le groupe Hage. Face aux agressions que subit la ceinture verte de la capitale du Burkina Faso, le groupe s’engage aux côtés des autorités communales pour réhabiliter l’espace. C’est ainsi que le samedi 12 septembre 2020, l’entreprise a planté 400 arbres de plusieurs espèces sur une superficie d’un hectare dans le quartier Kossoghin. Le cadre clôturé et doté d’un système d’eau sera exploité par plus de 40 femmes qui vont pratiquer le maraîchage et entretenir également les plants. Le directeur général adjoint du groupe Hage, Dr Elias Elias, a indiqué que c’est un devoir pour sa structure, en tant qu’entreprise citoyenne, de planter les arbres pour les générations futures. « Face au changement climatique et ses effets néfastes, nous ne pouvions pas rester immobiles. C’est pourquoi nous avons répondu à l’appel à projets de la mairie de Ouagadougou pour protéger la ceinture verte », a confessé Elias Elias. A l’écouter, cette plantation n’est qu’un début, car le groupe a l’ambition de reverdir dans les années à venir un espace plus grand et donner plus de l’oxygénation aux populations. En outre, il a précisé que le projet a une durée de cinq ans. La représentante du maire de la commune de Ouagadougou, Scarlett Zongo a salué l’accompagnement du groupe Hage pour l’amélioration de la qualité de la vie en ville à travers cette plantation d’arbres. En outre, elle a souligné que le conseil municipal dans son programme de mandat (2016-2021) a marqué sa volonté manifeste de rendre la ville plus accueillante, plus coquette, prospère, où il fait bon vivre. Elle a noté que l’un des axes prioritaires consacre la préservation et la protection des ressources naturelles, dont l’aménagement participatif de la ceinture verte.
Un exemple à suivre
« La ceinture verte de Ouagadougou qui est longue de plus de 21 km sur environ 500 m de large est victime, de nos jours, de multiples agressions de tout genre et d’occupations illégales. Malgré les efforts consentis pendant des années pour atténuer les effets, le résultat attendu n’est pas satisfaisant, car les taux de réussite des opérations de reboisement sont en dessous de 40% et souvent moins de cela », a relevé Scarlett Zongo. C’est ainsi, a-t-elle mentionné, que la commune de Ouagadougou a proposé depuis 2018, une nouvelle approche à travers la plantation d’arbres marquée par une démarche plus responsable, une meilleure technique de plantation dans un environnement plus sécurité. Il s’agit de prôner, non seulement la poursuite et le renforcement des actions de reboisement et d’embellissement qui se doivent d’être mieux organisées, techniquement bien structurées et par un entretien plus accru de ces réalisations. « Elle se veut être une approche participative qui implique principalement l’appui de partenaires de bonne volonté. Sur le plan financier, il s’agit de rechercher et d’encourager l’accompagnement de partenaires financiers. Sur le plan social et l’implication des populations locales, l’entretien et l’exploitation des espaces plantés sur la ceinture verte reviennent aux communautés riveraines à travers leurs organisations faîtières », a expliqué la représentante du maire.
Tout en rappelant l’importance de veiller à l’environnement et l’assainissement du cadre de vie, le directeur général du groupe Hage a appelé les Burkinabè à toujours poser des actes citoyens. Dans la même lancée, Mme Zongo a invité les autres entreprises à suivre l’exemple de Hage.
Joseph HARO