Détenu, Amidou Sawadogo, le gardien de Guillaume Soro, veut de l’aide

Il est parvenu à Kantigui, que son compatriote Amidou Sawadogo, jusque-là gardien du domicile de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, arrêté le 26 décembre 2019, lors de la perquisition de la résidence d’Assinie de ce dernier, serait toujours détenu au camp de la gendarmerie d’Agban, à Abidjan. Sa famille très inquiète, selon les informations de Kantigui, dit ne pas savoir ce qui est reproché à M. Sawadogo qui n’a pas les moyens pour s’offrir l’assistance d’un avocat. Elle a aujourd’hui les yeux tournés vers les autorités compétentes, en l’occurrence l’ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire et le Consulat d’Abidjan afin de venir en aide au pensionnaire du camp d’Agban. Kantigui souhaite que le cri du cœur de la famille Sawadogo soit entendu par qui de droit.


Grève « pacifique » des refugiés

Kantigui a appris que des réfugiés, en grève depuis le 18 juin 2019, pourraient se faire entendre à nouveau le mercredi 22 janvier 2020 devant la Représentation du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Burkina, sise au quartier Gounghin de Ouagadougou. Conduit par l’association des réfugiés résidant au Burkina Faso, ce débrayage dit pacifique, selon les sources de
Kantigui, vise à dénoncer leurs conditions d’hébergement, de vie et la « falsification des dossiers par les partenaires ».


RGPH: Des agents recenseurs en attente de leur dû

Selon les informations de Kantigui, des agents commis pour le 6e recensement général de la population du Burkina Faso, notamment ceux de Ouagadougou, ne seraient pas encore entrés en possession de la totalité de leurs rémunérations, soit plus d’un mois après la fin de leur contrat. Sur un total de 200 000 F CFA, ils n’auraient reçu que la moitié en deux tranches. Ceux qui ont été redéployés pour poursuivre le travail du 15 au 25 janvier 2020, ne seraient pas non plus mieux traités. Ils n’auraient reçu ni le reliquat du premier contrat ni un kopeck du contrat de prolongement, d’une valeur de 125 000 F CFA. Kantigui souhaite que ces agents recenseurs, qui ont bravé des intempéries pour effectuer le décompte général de la population, puissent entrer en possession de leur argent, dans un délai raisonnable.

Kantigui
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