Droit en santé sexuelle et  reproductive: Une e-campagne pour vulgariser les conditions d’accès à l’ISG selon la loi

L’Association  SOS/JD a organisé, du 28 septembre au 2 octobre 2023, une E-campagne sur les conditions d’accès à l’interruption sécurisée de grossesse (ISG) selon la loi au Burkina. C’est dans le cadre du projet « Mon Corps Mon Choix Mes Droits » (3M) soutenu par l’Agence Suédoise de Développement International,  Engender Health et de  Pathfinder International.

Les conditions d’accès à l’interruption sécurisée de grossesse établies par la loi  ne sont pas suffisamment connues des populations notamment les femmes et les filles. A travers le projet «Mon Corps Mon Choix Mes Droits» (3M), l’Associations SOS/JD a organisé pendant cinq  jours, du 28 septembre au 2 octobre 2023, une e-campagne visant à créer un environnement favorable à la vulgarisation et à l’appropriation des Droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), notamment le        droit à l’interruption sécurisée de  grossesse (ISG)   selon la loi au Burkina Faso. La campagne s’est  tenue à l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement sécurisé et a duré cinq jours. Durant cette période, un message est publié par jour sur les différentes  plateformes de la campagne à savoir  Facebook, Twitter et  Instagram. Et ces messages sont publiés en vidéo et en visuel. Cela se justifie du fait  que les cibles de la campagne utilisent beaucoup les réseaux sociaux. Il s’agit pour SOS/JD et ses partenaires  d’amplifier les messages à travers les réseaux sociaux car ils sont incontournables et permettent de toucher une audience diversifiée.

La campagne vise  par le biais des réseaux sociaux toucher au moins 10 000 personnes. Et pour y arriver des jeunes influenceurs, activistes sur les DSSR et droits des femmes ont été identifiés.  Ces jeunes sont aguerris sur la thématique de l’ISG selon la loi et ont une expérience dans la conduite des E- campagnes de communications.

En rappel, le projet « MON CORPS, MES CHOIX, MES DROITS » (3M) se focalise sur la réduction de la mortalité maternelle, de la pauvreté et des inégalités dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, du Nord, des Hauts-Bassins et du Centre-Est. Il bénéficie de l’appui technique et financier de l’Agence Suédoise de Développement International, de Engender Health et de  Pathfinder International.

B.S


 Bon à savoir sur les conditions d’interruption de grossesse selon la loi

  • une grossesse issue de viol, peut bénéficier d’une interruption sécurisée de grossesse selon la loi au Burkina Faso

Article 513-14 du code pénal : en cas de viol ou d’inceste établis, si la matérialité de la détresse est établie par le Ministère Public, la femme enceinte peut demander à un médecin dans les quatorze premières semaines, l’interruption de la grossesse ».

  • Une grossesse issue d’inceste, peut bénéficier d’une interruption sécurisée de grossesse selon la loi au Burkina Faso

Article 513-14 du code pénal : en cas de viol ou d’inceste établis, si la matérialité de la détresse est établie par le Ministère Public, la femme enceinte peut demander à un médecin dans les quatorze premières semaines, l’interruption de la grossesse ».

  • En cas de malformation grave reconnue incurable du fœtus au moment du diagnostic la fille/femme peut à tout moment de la grossesse bénéficier d’une interruption sécurisée de grossesse selon la loi

Article 513-13 : L’interruption volontaire de grossesse peut à tout âge gestationnel être pratiquée si un médecin atteste après examens que le maintien de la grossesse met en péril la santé de la femme ou qu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une maladie ou d’une infirmité d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic

  • La fille/femme enceinte peut à tout moment bénéficier d’une interruption sécurisée de grossesse selon la loi, lorsque la poursuite de la grossesse met en danger sa vie et/ou sa santé.

Article 513-13 : L’interruption volontaire de grossesse peut à tout âge gestationnel être pratiquée si un médecin atteste après examens que le maintien de la grossesse met en péril la santé de la femme ou qu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une maladie ou d’une infirmité d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic

Source : code pénal

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