Droits humains et du droit international humanitaire: une table ronde pour renforcer les mécanismes de protection

Les panélistes sont des experts issus du ministère en charge de la défense, de la communication, du milieu universitaire et du Système des Nations unies.

Le secrétariat permanent du comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire a organisé une table ronde sur le thème : « Préserver l’image et la crédibilité du Burkina Faso à travers le respect des obligations en droits humains et droit international humanitaires », mardi 16 décembre, à Ouagadougou.

Face à la recrudescence des actes terroristes, le gouvernement burkinabè a pris plusieurs mesures institutionnelles, législatives et sécuritaires pour apporter une réponse plus efficace et adéquate au terrorisme. Et ce, dans le respect des droits humains et du droit international humanitaire. Cependant, entre la volonté de restaurer l’intégrité du territoire et celle de protéger les populations et leurs biens, les Forces de défense et de sécurités (FDS) sont confrontées à d’énormes défis, notamment la prise en compte des droits humains et certaines règles du droit international humanitaire dans la lutte contre le terrorisme.

Ainsi, en dépit des multiples efforts du gouvernement, des allégations de violation de droits humains sont souvent enregistrées. Ces allégations ne sont pas sans conséquences sur l’image du Burkina Faso sur le plan international. C’est dans ce cadre que le Secrétariat permanent du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) a tenu une table ronde sur le thème :
« Préserver l’image et la crédibilité du Burkina Faso à travers le respect des obligations en droits humains et droit international humanitaires », mardi 16 décembre 2025, à Ouagadougou.

Pour le secrétaire permanent du CIMDH, Abdou Moumouni Ouédraogo, la table ronde va permettre aux experts d’échanger sur les enjeux de la prise en compte des droits humains et du respect de certaines règles du droit international humanitaire dans les opérations de sécurisation du territoire. En plus, il a confié que l’événement va se tenir sous forme de panel suivi d’échanges et de recommandations qui vont être formulées et présentées à la fin des travaux.

S’inscrire dans une dynamique de promotion des droits humains

Quant au représentant des partenaires, le directeur pays de l’ONG PAX, Roger Minoungou, il a félicité le CIMDH pour ses 20 ans d’engagement en faveur des droits humains et du droit international humanitaire au pays des Hommes intègres. En outre, M. Minoungou a confié que l’ONG PAX, une structure qui travaille sur les questions de paix implantée au Burkina Faso, depuis 2021.

A l’entendre, l’ONG PAX s’est associée à cette table ronde pour partager ses avis, opinions, mais aussi les expériences sur la problématique de la défense des droits humains dans le contexte difficile du Burkina Faso. La cérémonie a été présidée par la conseillère technique du ministre Garde des Sceaux, Julie Rose Ouédraogo. De son avis, le CIMDH a
effectué une vingtaine d’années d’engagement, de coordination inter-institutionnelle, d’efforts constants pour inscrire le Burkina Faso dans une dynamique de respect, de protection et de promotion des droits humains.

Pour ce faire, Mme Ouédraogo a salué tous les acteurs qui ont contribué à faire vivre le CIMDH, depuis 2005. Elle a ajouté que le thème de la rencontre résonne avec pertinence dans le contexte actuel. Par ailleurs, elle a assuré que le Burkina Faso compte sur la contribution des participants de cette rencontre pour éclairer les décisions futures.

Evariste YODA

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.