Fada N’gourma : un recensement de PDI suspect

Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que, le samedi 22 juillet dernier, deux individus suspects auraient mené une opération de recensement de Personnes déplacées internes (PDI), dans la zone non lotie du secteur 6-Nord de Fada N’Gourma. Selon des témoins, ces derniers se sont présentés comme étant des agents d’une structure humanitaire basée à Fada.

Ils auraient affirmé être mandatés par le premier responsable de ladite structure pour venir recenser 700 PDI qui seraient, les jours à venir, des heureuses bénéficiaires d’un programme d’assistanat. Cependant, toute personne qui désirait figurer sur cette liste « salvatrice » était tenue de payer la somme de 1000 F CFA mais aussi de présenter sa Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB).

L’offre étant visiblement intéressante en cette période de soudure, de nombreuses personnes, des femmes notamment, ont mordu à l’hameçon. Elles se sont massivement inscrites au premier jour de l’opération. Trouvant tout de même curieuse l’initiative des deux individus, un hôte du quartier a voulu en savoir davantage auprès d’eux.

Face à ses nombreuses questions gênantes, le binôme s’est résolu à suspendre le recensement, tout en promettant à la longue file de PDI, venue s’enrôler, de reprendre l’opération le lendemain. Mais, ils n’y sont plus revenus. Et leur numéro de téléphone est hors service, jusque-là, ajoute l’un des témoins.

Sont-ils des brebis galeuses de l’association ? Sont-ils des escrocs qui se sont fait passer pour des agents de cette association ? Ce sont autant d’interrogations qui taraudent encore l’esprit de Kantigui. En attendant, Kantigui rappelle, au passage, que des individus sont en tôle pour des faits similaires à Fada N’Gourma et invite chacun à plus de vigilance.


Gourcy : à cause de l’héritage familial, il ôte la vie à son frère aîné

Les habitants du secteur 4 de Gourcy se sont réveillés dans la douleur et la consternation, le samedi 29 juillet 2023. En effet, a appris Kantigui, un jeune homme s’en est pris à son frère aîné en l’atteignant mortellement à la gorge à l’aide d’un couteau. Conduit au Centre médical de Gourcy, il a finalement été évacué au Centre hospitalier régional de Ouahigouya où il a rendu l’âme.

Il a été inhumé, lundi 31 juillet 2023 dans son quartier au secteur 4 de Gourcy. Quant à l’auteur du forfait, il aurait tenté de prendre la fuite selon les sources de Kantigui. Mais, il a été rattrapé par la police. Il serait actuellement entre les mains des autorités sécuritaires de Gourcy, en attendant son transfert auprès du Tribunal de grande instance (TGI) de Ouahigouya.

Selon les témoignages reçus par Kantigui, le fautif qui a longtemps séjourné en Côte d’Ivoire reprocherait à son frère aîné resté au pays de vouloir utiliser à son seul profit les biens de la famille. Avant de prendre la fuite, il est allé, selon la source de Kantigui, réveiller leur mère tard dans la nuit pour lui dire d’aller voir son frère qui est mal en point dans sa maison.


CMA de Pô : les travaux s’accélèrent

Dans une de ses rubriques, Kantigui faisait cas du retard dans l’exécution des travaux de construction pour le renforcement des infrastructures du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô lancés en 2017. Et ce, malgré plusieurs visites de contrôle effectuées par le ministre de la santé en 2022.

De passage dans la ville de Pô, il y a de cela quelques jours, Kantigui a constaté que les travaux ont beaucoup avancé après un autre passage du ministre de la Santé en fin juin 2023. Le taux d’exécution est estimé actuellement à 100% pour la réfection des bureaux du CMA et à plus de 95% pour les travaux de construction des nouvelles infrastructures. Kantigui salue tous les acteurs qui se sont impliqués de façon individuelle et collective dans le processus afin qu’il aboutisse au grand bonheur des populations du Nahouri et des agents de santé.


Concours directs : les candidats de la Tapoa

dans l’incertitude A 12 jours du début des concours directs de la Fonction publique 2023, pendant que les candidats des autres villes mettent les petits plats dans les grands pour y réussir, ceux de la Tapoa scrutent le destin et se demandent ce que l’avenir leur réserve. En effet, l’axe Fada-Diapaga étant marqué par l’insécurité, les usagers profitaient du convoi de la mine pour rallier Fada. Or, d’ici le 11 août, a appris Kantigui, aucun convoi ne se profile à l’horizon.

D’où cette peur bleue des candidats qui ne savent pas à quel saint se vouer. C’est fort de ce constat que les forces vives de la province, lors de la marche meeting de soutien à la Transition, le 24 juillet dernier, avaient demandé aux plus hautes autorités la création d’un pont aérien afin d’héliporter les candidats qui sont au nombre de 500. Ainsi, ils pourront rallier les centres des concours ouverts à cet effet. Pour le moment, les jours s’égrènent et l’incertitude demeure. Vivement qu’une solution soit trouvée urgemment au bonheur de tous ces candidats dont certains jouent leur dernière carte d’entrée à la Fonction publique burkinabè.

Kantigui

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