Faire du Burkinabè, un bâtisseur de la Nation

Les villes burkinabè, notamment Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, sont devenues depuis un certain temps de vastes chantiers. Et ce, grâce à l’initiative présidentielle « Faso Mêbo ». Cette initiative salvatrice, adoptée en octobre 2024, en Conseil des ministres, est la traduction de la volonté du Président du Faso, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, d’accélérer le désenclavement de notre pays et de donner un nouveau visage à l’aménagement urbain des grandes villes du Burkina Faso.

En l’espace de quelques mois, les mutations opérées dans les deux grandes villes laissent sans voix.  Les Burkinabè, piqués au vif par une bonne dose de patriotisme, se sont pleinement engagés sous la bannière de cette initiative, afin de prouver aux yeux du monde que le Burkina Faso peut à lui seul relever son niveau de développement. Et l’engagement remarquable des Burkinabè de tout bord constitue la force motrice de cette initiative présidentielle. Au fil des semaines, des individus, associations, coopératives, artistes, services étatiques et privés (…), défilent sur le site de production des pavés pour faire parler leur cœur. 

« Faso Mêbo » est lancé, la matière première ne doit pas tarir sur le site, multipliant ainsi les donations. Vite, l’initiative se positionne comme un appel lancé à chaque citoyen burkinabè et aux amis sincères du Burkina Faso à se mobiliser pour bâtir des villes propres et modernes. C’est un programme dans lequel chaque citoyen est appelé à apporter sa pierre à la construction du pays. Et la Révolution populaire et progressiste, actuellement en marche, passe par des actions concrètes, devant lesquelles les Burkinabè doivent s’illustrer en acteurs et non de simples témoins passifs de l’histoire de la construction d’un pays plus beau, fort, résilient et prospère.

Du coup, l’implémentation de la phase pilote de cette initiative ambitieuse dans la capitale Ouagadougou est allée très vite. Chaque jour, la ville opère sa mue au rythme des pavés qui s’emboitent sous les caïlcédrats ombrageux de Ouagadougou. A Bobo-Dioulasso, le même revêtement de surface est mis en place. Des rues sont revêtues de bitumes, les accotements et les terre-pleins centraux des principales artères sont recouverts de pavés flambant neuf. Dans cette composante 2 de « Faso Mêbo », qui vise l’embellissement des villes, déjà plus de 9 kilomètres de rue ont été bitumés sur une prévision de  10 kilomètres au départ dans la ville de Ouagadougou.

En clair, l’engouement autour de cette gigantesque initiative présidentielle est indescriptible. L’adhésion et le soutien populaire ont fait que à chaque minute des pavés sortent des moules et sont immédiatement acheminés dans les rues. La poussière, autrefois côtoyée par les riverains, se dissipe jour après jour, les accotements impraticables des goudrons sont progressivement pavés au fur et à mesure que l’initiative avance. Le Faso se réveille et se construit de jour comme de nuit.

Les progrès enregistrés dans la première année de la mise en œuvre de « Faso Mêbo », laissent penser que ce programme d’aménagement est devenu un véritable mouvement citoyen incarné au plus haut sommet de l’appareil d’Etat et vise à faire de chaque Burkinabè un bâtisseur de la Nation, un acteur du développement durable. Le projet, à ce jour a pris désormais la dimension d’un vaste programme d’assainissement des villes basé sur l’amélioration de la gestion  des eaux de surface et eaux usées à travers un bon système de drainage, un mécanisme de salubrité urbaine et la mise en place de systèmes de collecte et de traitement des déchets afin de préserver la santé publique, protéger l’environnement et améliorer la quali­­­­té de vie des populations.

Wanlé Gérard COULIBALY

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