La première édition du Grand prix de l’intégration africaine a pris son top de départ aujourd’hui sur l’hippodrome de Pabré. Jusqu’à dimanche, des chevaux venus de huit pays africains rivaliseront d’ardeur, chacun avec la ferme volonté d’inscrire en premier son nom sur le palmarès de cette compétition.
L’hippodrome de Pabré, localité située à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou vibre au rythme du hippisme africain. Des chevaux de huit pays africains sont en compétition à partir d’aujourd’hui à la faveur de la première édition du Grand prix de l’intégration africaine. Récent vainqueur du prix de la Renaissance à Dakar au Sénégal, le Burkina Faso avec des chevaux tels que Timb-Nooma, Djamila, Djafaranga 1 et 2 est le grand favori de cette première édition. Mais face au Sénégal, surpris sur son sol, il est clair que la lutte sera âpre. A côté de ces deux, il y a des pays comme le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Soudan et le Tchad (dont le ministre
des Transports sera à Ouagadougou pour la circonstance). Là-bas aussi, les courses hippiques commencent à entrer dans leurs mœurs. En tout cas, ils sont une centaine à prendre le top de départ aujourd’hui pour la première course, celle des éliminatoires.
Cette compétition, organisée par l’association des éleveurs Neema, a pour objectif de
« permettre aux acteurs des sports équestres nationaux de se frotter aux meilleurs de la discipline en Afrique ». Pour le secrétaire général de l’association organisatrice, Malick Dermé, la course se dispute par catégorie.
« Nous avons les chevaux burkinabè, les chevaux talons qui sont un mélange, des chevaux soudanais et les cracks », a-t-il informé.
Il a laissé entendre que les ambitions du Burkina Faso sont grandes dans cette compétition. L’objectif est de remporter la compétition et se révéler comme leader des sports équestres dans la sous-région. « Le Burkina Faso va se faire respecter à domicile à l’occasion de cette course. Nous avons des chevaux capables de remporter la compétition », a-t-il assuré. Le Grand prix de l’intégration africaine, c’est aussi de fortes récompenses avec des véhicules et des enveloppes financières pour les plus méritants.
Yves OUEDRAOGO