Hadj 2026: Le coût du pèlerinage fixé à 3 285 000 francs CFA

Le directeur de cabinet du ministre chargé de l’Administration territoriale, Bertrand Toé, a affirmé que l’organisation de l’édition 2026 du pèlerinage à la Mecque est assuré par l’Etat.

Le comité national d’organisation du pèlerinage à la Mecque a officiellement lancé les préparatifs du Hadj 2026, le samedi 27 décembre 2025, à Ouagadougou.

L’Etat burkinabè veut réunir les conditions pour une meilleure organisation du Hadj 2026. C’est dans cette dynamique que le Comité national d’organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM) a lancé officiellement les préparatifs du Hadj 2026, le samedi 27 décembre 2025, à Ouagadougou.

Le président du CNOPM, Amadou Sidibé, a annoncé que l’Etat est désormais l’organisateur du Hadj. Cette réforme, a-t-il justifié, vise à garantir un suivi rigoureux et une meilleure coordination entre les acteurs impliqués. Il a ajouté que la restauration des pèlerins sera assurée du début jusqu’à la fin du séjour, soit environ trente jours, dans le but de corriger ainsi l’une des principales difficultés relevées lors
des précédentes éditions.

Amadou Sidibé a également rappelé les conditions d’éligibilité : « la première condition est l’aptitude médicale, suivie du paiement des droits et des frais d’inscription ». Le président du CNOPM a, en outre, souligné que ces changements visent à placer l’intérêt du pèlerin au centre des préoccupations. Il a aussi confié que l’enrôlement et les visites médicales débuteront au début du mois de janvier et le Hadj 2026 va se dérouler au mois de mai.
Représentant le ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité,
le directeur de cabinet, Bertrand Toé, a précisé que ces reformes traduisent la volonté du gouvernement de renforcer la gouvernance du pèlerinage et d’offrir de meilleures conditions aux pèlerins burkinabè.

Il a souligné que l’encadrement des agences de voyage, le suivi des pèlerins, le transport, l’hébergement, la restauration et la santé font désormais l’objet d’une attention particulière. Sur le plan sanitaire, M. Toé a insisté sur le respect des directives saoudiennes :
« le certificat d’aptitude médicale est désormais exigé pour tout candidat au pèlerinage ». Il a également indiqué l’importance de la discipline et du respect des procédures d’inscription, soulignant que ces mesures visent à assurer la sécurité et le confort des pèlerins.

« Le coût du Hadj 2026 a été fixé à 3 285 000 francs CFA, il est en baisse par rapport à 2025. Ce montant intègre désormais la restauration à la Mecque et à Médine, contrairement à l’édition précédente », a précisé Bertrand Toé. Il a, par ailleurs, relevé la volonté de l’Etat de réduire les charges financières des fidèles tout en améliorant la qualité de leur séjour.

Abdoulaye BALBONE
Fatimata ZOUNGRANA
(Stagiaire)

 

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