« Il faut envoyer nos enfants à l’école du Blanc… »

(La Grande de Royale, in l’Aventure ambiguë, de Cheikh Hamidou Kane)

Avec une nouvelle rentrée scolaire, les propos du personnage inoubliable d’un classique de la littérature africaine nous rappellent les vicissitudes de notre école que tant de fanatiques n’ont cessé d’attaquer. Il faut vite oublier avec mépris de rares expatries cyniques qui affirment que la craie blanche représente la lumière sur les tableaux noirs… saluons et encourageons tous les vaillants éducateurs qui œuvrent dans les conditions que nul parent n’ignore ! On a parlé de la solitude du coureur de fond ; combien de parents connaissent la solitude de l’amertume de tous ces éducateurs sans que personne ne le dise?…depuis le regretté Maurice Simporé, combien d’artistes ont évoqué le sacerdoce de «Karansamba et si d’aventure « école kuramogo » habite un jour une jolie case de Blanc » les amateurs de maquis de s’exclamer : « comment il a fait le mangeur de craie avec ses éternels Bics rouges dans la poche… ? ce n’est pas clair !…». Ah les gens ! » Aime dire un outre amateur de radio, celui-là !

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