Le Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) organise, du 7 au 14 décembre 2025, la IVe édition de la Semaine du film burkinabè (SeFiB). Placée sur le thème « Cinéma et Révolution : éveil des consciences et souveraineté des peuples », l’ouverture est intervenue, dans la nuit du dimanche 6 décembre 2025, à Ouagadougou.
Les dés sont jetés pour la IVe édition de la Semaine du film burkinabè (SeFiB) qui se tient du 7 au 14 décembre 2025. Cette édition, placée sur le thème :
« Cinéma et Révolution : éveil des consciences et souveraineté des peuples », a ouvert ses portes, ce dimanche 6 décembre 2025, à Ouagadougou. Pendant une semaine, il est prévu chaque jour, des projections de films bur-kinabè, des prestations d’artistes et des activités lucratives.
« La SeFiB 2025 s’est donnée comme objectif de se positionner comme un rendez-vous majeur de valorisation du cinéma burkinabè, un cadre de diffusion, de réflexion et de célébration du talent de nos cinéastes, de nos comédiens et de nos techniciens », a indiqué le Directeur général du Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA), Abraham Abassagué. Cet évènement, à l’écouter, traduit la volonté du CENASA de soutenir la création nationale et de renforcer la place du Burkina Faso comme un acteur incontournable du cinéma africain et mondial.
« C’est un espace où le peuple retrouve ses racines, ravive sa mémoire et se réapproprie les idéaux d’une Révolution populaire et progressiste, dans une logique de souveraineté et d’affirmation culturelle », a-t-il ajouté. Le secrétaire général du ministère en charge de la culture, Fidèle Tamini, a confié que la SeFiB n’est pas un simple rendez-vous culturel. « C’est un acte de résistance, un acte d’affirmation et de renaissance », a-t-il dit. Pour lui, cette Semaine célèbre un cinéma qui questionne pour réveiller les mentalités.
« Car il est urgent de raconter nos histoires, de magnifier nos héros et forger notre propre récit », a-t-il poursuivi.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, un hommage a été rendu au cinéaste burkinabè, Gaston Kaboré, figure emblématique du septième art. A l’occasion, il a reçu un prix, une attestation de reconnaissance, une canne et un costume traditionnel floqué de
ces réalisations majeures, notamment Wend-kuuni, Zan-Boko et Buud-Yam. Cet hommage couronne une carrière exceptionnelle et rappelle l’importance de préserver les mémoires du cinéma national, ont indiqué les personnalités présentes à cette ouverture. Comblé, Gaston Kaboré s’est dit reconnaissant de cette marque de reconnaissance. « Cet hommage me remplit de fierté et de bonheur. Je suis doublement gratifié à la fois par
la reconnaissance des autres et par la satisfaction que j’ai d’avoir fait mon travail », a-t-il déclaré.
Adama Sedgo
Adama NIKIEMA
(Stagiaire)






