Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde, a commémoré, le samedi 18 mai 2019 à Koudougou, au palais royal d’Issouka, la 42e Journée internationale des musées.
Le monde entier célèbre, le 18 mai de chaque année, la Journée internationale des musées (JIM). Au Burkina Faso, c’est le site du musée Rayimi, situé dans l’enceinte du palais royal d’Issouka à Koudougou (région du Centre-Ouest) qui a abrité la commémoration, sous le thème: « Les musées, plateforme culturelle : l’avenir de la tradition ».
C’était au cours d’une cérémonie tenue le samedi 18 mai 2019. Elle a été marquée par des discours et une conférence publique. Le conférencier, Yamba Ouédraogo, a évoqué avec conviction, l’importance des musées tout en notant avec amertume les difficultés auxquelles ils sont confrontés de nos jours.
Le cérémonial de commémoration a vu, par ailleurs, la participation des étudiants et élèves de la Cité du cavalier rouge. Selon le chef d’Issouka, Naaba Saaga 1er, le musée constitue un investissement bénéfique sur plusieurs plans. Pour lui, le musée, notamment de Rayimi permet de pérenniser et de conserver la culture nationale, et mieux, le musée constitue une source de revenu.
Il a, en outre, exhorté la jeunesse burkinabè à s’intéresser à la culture de son pays. Le deuxième adjoint au maire de Koudougou, Norbert Nana, a promis pour sa part, que la Cité du cavalier rouge ne ménagera aucun effort pour accompagner les activités du musée Rayimi.
Quant au secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, Lassina Simporé, il a rappelé que la JIM a été instituée en 1977, par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Cette journée, a-t-il expliqué, a pour objectif de diffuser le message, selon lequel, les musées sont un moyen important d’échanges culturels et d’enrichissement des cultures, et un vecteur de compréhension mutuelle, de coopération et de paix entre les peuples.
A l’entendre, l’édition passée de l’événement a été célébrée par plus de 37 000 musées dans 156 pays à travers le monde. Dans le même ordre d’idées, il s’est réjoui de voir réunis à Koudougou, à l’occasion de la JIM, des acteurs culturels et touristiques, des dépositaires du patrimoine culturel, et des responsables administratifs et politiques. Il a également témoigné sa gratitude à la Fondation Rayimi qui est à l’origine de la création du musée Rayimi de Koudougou.
L’ouverture d’une exposition d’œuvres d’art sous le thème « un monde idéal », qui se tient jusqu’au 4 juin 2019, a été le dernier acte de la cérémonie. Pour M. Simporé, l’exposition constitue la plus visible et la plus emblématique des fonctions muséales. « C’est essentiellement pour découvrir des expositions, permanentes ou temporaires, que les visiteurs se rendent au musée », a-t-il soutenu.
François KABORE