Ce 30 septembre 2025 marque les trois ans d’une nouvelle dynamique impulsée à la tête du Burkina Faso. Dans un contexte sécuritaire où des pans entiers du pays étaient sous contrôle terroriste avec à la clé un déplacement massif des populations vers des zones plus sécurisées, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a opéré un recadrage de l’action gouvernementale afin de replacer notre pays sur le chemin de la sécurité, d’affirmer sa souveraineté dans tous les domaines et de jeter les bases d’un développement socio-économique basé sur les ressources et valeurs endogènes.
Cette orientation qui combine lutte contre le terrorisme et développement a nécessité des décisions courageuses pour libérer le Burkina Faso de l’emprise terroriste, préserver les intérêts supérieurs du peuple et remettre les Burkinabè au travail, dans l’ordre et la discipline, conformément aux idéaux de la Révolution progressiste populaire (RPP) proclamé en avril 2025. De la défense à la sécurité, de la politique à la diplomatie, de l’environnement à l’agriculture, de l’éducation à la formation professionnelle, de l’économie aux mines, de la culture au sport, tous les secteurs connaissent des réformes majeures avec une méthode bien connue aux révolutionnaires.
Il s’agit de la réorganisation de l’armée et de son maillage territorial, du recrutement massif, la formation et l’équipement des Forces combattantes, de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, de la création d’unités industrielles, des initiatives présidentielles pour la sécurité alimentaire, pour une éducation de qualité et pour la santé. Il faut noter également les réformes du Conseil supérieur de la magistrature, du Code des personnes et de la famille et récemment, le redécoupage du territoire.
En trois ans, les signaux sont au vert dans bien de domaines avec pour baromètre, la reconquête de 72,70 % du territoire national à la date du 31 juillet 2025, le retour de plus de 1,6 million de Populations déplacées internes dans leurs localités d’origine et une croissance économique qui passe de 1,8 % en 2022 à 4,9% en 2024.
Cette marche résolue vers une souveraineté totale est charriée par la mise en œuvre de réformes dans un contexte national marqué par l’amélioration de la situation sécuritaire qui porte en elle de bonnes perspectives agricoles dues à des réformes structurelles et la dotation du monde agricole en équipements et intrants. Plus que jamais, cela nécessite des Burkinabè l’ordre, la discipline et l’engagement sans faille. Rendez-vous donc sur les chantiers de la reconquête totale du territoire et développement endogène.
Assetou BADOH