Visa canadien : que de temps pour obtenir le sésame !
Kantigui se fait le relais d’un de ses compatriotes pour interpeller les autorités diplomatiques, notamment celles censées défendre les intérêts des Burkinabè dans leurs relations avec le Canada. En effet, invité à un festival littéraire prévu se tenir dans la première semaine d’octobre 2019, un compatriote aurait transmis diligemment sa demande de visa dès la fin du mois d’août. Un accusé de réception lui aurait même été envoyé en septembre, le rassurant que sa demande serait traitée et que « sauf cas de rejet », il recevrait son visa incessamment. Rassuré, le compatriote s’est donc attelé à préparer son festival. Malheureusement, a-t-on dit à Kantigui, c’est à la mi-octobre que son visa lui aurait été finalement octroyé, soit bien après le festival pour lequel il en avait besoin. Quelle ne fut sa surprise et sa déception, surtout à l’égard d’un pays comme le Canada avec qui le Burkina Faso a des relations diplomatiques soutenues. En cherchant à comprendre davantage, Kantigui s’est rendu compte que les demandes de visa en provenance du Burkina Faso et d’autres pays de la sous-région sont convoyées au Sénégal où elles sont traitées. Ceci pourrait expliquer le long temps mis pour le traitement. En tout état de cause, Kantigui joint sa voix à celles de ses compatriotes qui rencontrent ces difficultés pour interpeller les autorités consulaires et diplomatiques sur ce sujet. Kantigui compte sur le volontarisme affiché et le dynamisme de la nouvelle ambassadrice du Canada au Burkina Faso pour porter ce plaidoyer.
CSC : mise en demeure de «Radio Liberté»
Pour se ressourcer aux fondamentaux du journalisme, Kantigui est tombé, dans ses recherches, sur une décision du Conseil supérieur de la communication (CSC) mettant en demeure la « Radio Liberté » de respecter les règles déontologiques du journalisme, notamment le recoupement et l’équilibre des informations diffusées pour éviter de verser dans la partialité et l’esprit partisan. En creusant davantage, Kantigui a appris qu’il s’agit de la décision de l’organe de régulation des médias dans l’affaire opposant le commerçant domicilié à Noaka dans le département de Pissila au Centre-Nord, Kibsa Ouédraogo à la « Radio Liberté » à la suite d’une interview que cet organe a accordée à Fayçal Sawadogo qui y incrimine le commerçant d’avoir instrumentalisé les forces de défense et de sécurité pour exécuter cinq membres de sa famille. Kantigui se souvient effectivement que le CSC avait auditionné les différentes parties dans cette affaire en septembre 2019. Il en résulte que le régulateur a jugé que « Radio Liberté » a manqué de professionnalisme dans le traitement de cette information. Kantigui note que selon le CSC, au lieu de procéder par une interview, la radio aurait dû réaliser une enquête pour établir la vérité des faits. Tout en prenant note de ce point de vue du CSC, Kantigui regrette qu’il n’y ait pas de possibilité de faire appel des décisions du CSC, de sorte à avoir un autre point de vue sur cette question de genre rédactionnel dans la mesure où, pour sa défense, « Radio Liberté » a estimé que Kibsa Ouédraogo aurait pu faire un droit de réponse pour établir sa vérité. Au demeurant, la sentence étant sans appel, Kantigui invite ses confrères à plus de vigilance dans le traitement de l’information, de sorte à maintenir haut le flambeau du journalisme au Burkina Faso.
Le chauffeur du député-maire de Djibo sorti du coma
C’est avec tristesse et désolation que Kantigui a appris l’assassinat du député-maire de Djibo, Oumarou Dicko et de trois autres personnes, le dimanche 3 novembre 2019 par des individus armés non identifiés. Selon une source de Kantigui, le chauffeur, annoncé mort dès les premières heures, était dans un coma. La même source informe qu’il a été d’abord évacué à Djibo avant d’être héliporté vers une autre destination pour des soins appropriés. Aux dernières nouvelles, la source de Kantigui affirme que le chauffeur serait sorti du coma. Kantigui lui souhaite un prompt rétablissement et présente ses condoléances aux familles des disparus. Une autre source a fait savoir que le député-maire a été inhumé à son domicile et les deux autres au cimetière de Djibo.
Kantigui
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